29 décembre 2011

C'est fait.....

et voilà nous avons enfin finalisé le site web, alors pour la suite de nos aventures, il vous faut aller à cette adresse :

www.trailcentrealsace.fr

avec des nouveautés comme des news sur le T3am trail colmar MC et le trail des Marcaires....

26 décembre 2011

Merci Père Noël!!!

Et voilà, le Père Noël est passé!!! 

Chocolats, bijoux, vêtements et tout le toutim étaient au rendez-vous dont une jolie veste que je convoitais depuis bien longtemps... Le coupe vent salomon dont le nom barbare est Fast Wing Hoody II Jacket W. 

En image, ça parle plus... Pas mal non?!? 

Y'a pas à dire, côté style, salomon se débrouille bien et les touches girly, ça le fait! Après, il s'agit de mon appréciation totalement féminine! Mais bon, c'est pas parce qu'on fait du sport qu'on doit être mal habillée ;-))

En attendant côté technique...outre le fait d'avoir des touches de couleur rose et d'être super bien coupée elle a aussi d'autres caractéristiques (dixit Salomon) :
- Coupe vent grâce à la matière Clima Wind
- Ajustable à la capuche et au bas du vêtement
- Réfléchissante (enfin, je continuerai à compter sur mes sens pour ne pas me faire renverser...)
- Poche de rangement avec fixation au bras


Pour l'avoir testé ce matin, je regrette vraiment pas qu'on me l'ai offerte! En plus d'être légère et très fine, le toucher est tout doux. Pas besoin d'avoir nombre de couche textile pour avoir chaud, elle se suffit presque à elle toute seule. Seul hic, c'est que je m'attendais pas à un tel résultat et j'avais mis 2 sous couches pour pas avoir froid. Résultat, j'ai eu très très chaud! Heureusement que côté respirabilité elle gère assez bien autrement, j'aurais été trempée!
Mais le top c'est qu'elle est hyper compact et légère. Elle se range dans une petite poche qui peut s'accrocher au bras ou prend un rien de place dans le sac.

Résultat...trop contente de l'avoir reçue et vous la conseille vivement. 

P.S : Pour les hommes ils ont la version de cette veste avec les couleurs Salomon en dégradé sur la tirette. Trop trop belle, dommage qu'ils n'ont pas repris l'idée du dégradé pour les filles...

21 décembre 2011

Pas de repos durant les fêtes...

Depuis début novembre, nous avons repris l'entraînement avec comme objectif à long terme les cross départementaux, régionaux, inter régionaux et si les jambes le veulent...les France. 4 dates où il faudra être vraiment en forme pour n'avoir aucun regret.

Comme à son habitude, Christophe nous a concocté un planning d'enfer. Si le premier bloc avait pour but de nous faire reprendre de la vitesse, aujourd'hui, il tente de nous permettre de la maintenir. Idéal pour apprendre son allure. Pour cela, les séances de spécifiques s'enchaînent et sont de plus en plus corsées : VMA en côte à la frontale, VMA longue et moyenne en nature, etc. Les bornes s'accumulent à une vitesse éclair (le plaisir aussi).

Si courant novembre je me disais être en pic de forme, celui-ci est bien loin. J'arrive à faire les séances mais je vois bien que c'est pas ça. Enfin, c'est pas aujourd'hui qu'il faut être en forme... Et trêve des confiseurs ou pas, Chris' ne va pas relâcher la pression, bien au contraire. Il faut voir le côté positif...1. l'entraînement nous permettra d'être prêt en temps et en heure 2. on pourra se faire plaisir lors des repas de fêtes sans penser aux calories ;-)).

14 décembre 2011

Retour aux sources

J’ai découvert, ou plutôt Stef m’a fait découvrir la semaine passée le concept du Minimalisme… Kézako ? Ca veut tout et rien dire à la fois. Il ne s’agit ni de tenues ultra courtes ni même du monde merveilleux des Minimoys, mais bien d’un terme qui concerne la course à pied et tout particulièrement la foulée du coureur.

Forcément, le concept vient des States… J’en avais déjà entendu parlé ou plutôt je connaissais déjà l’un des produits phare : la Five fingers…. Perso, je pensais que c’était un simple effet de mode histoire de se la jouer original. Je ne m’y était pas plus intéressée car j’avais nombre d’à priori en tête selon lesquels il est indispensable d’avoir de l’amorti, un maintien du pied , etc. C’est tout de même marrant à quel point on est formaté.

Et semaine passée, Stef me mail… « J’ai trouvé mon cadeau de noël […] je vais passer au minimalisme ». Première réaction : google est mon ami ! ! ! Moi qui pensais que la Five finger était un concept marketing, je découvre une nouvelle manière de courir qui se dit être plus en adéquation avec la nature. Un peu sommaire comme approche je l’avoue. Aussi, au fil de mes lectures et de mes discussions avec Stef et Yann de Jog’R le concept s’est mieux dessiné dans mon esprit.

Le minimalisme se base sur le fait qu’il n’y a aucun différentiel de hauteur entre le talon et l’avant du pied. Naturellement l’attaque (d’un coureur pied nu) se fait par l’avant du pied. Et pour les fanatiques, la chaussure (même une five finger) coupe tout le plaisir sensoriel avec le sol.

De là, un vocabulaire très poussé (pour une blonde peut-être) est né : drop, zéro drop, barefoot, midfoot, et je dois en oublier…Mais c’est aussi un marché très porteur que les marques ont détecté… En effet, avant de pouvoir être un vrai minimaliste, il faut réapprendre la foulée naturelle qui est d’attaquer avec le plat du pied puis la pointe. Aussi des marques comme Saucony, New Balance, Brooks, Nike, Adidas, Asics, etc. se sont lancées dans le créneau en proposant une gamme de chaussure de transition. Et pour les coureurs ne souhaitant pas aller à l’extrémisme du courir pied nu, elles ont également créée de vraies chaussures minimalistes sans aucun amorti et ayant zéro drop. Au final, l’auteur de Born to Run Christopher Mac Douglas parle d’un marché qui frôle les 2 milliards de dollars -et le phénomène ne fait qu’émerger en France-. 

Maintenant, je connais Stef et il n’est pas du genre à se laisser aller à un quelconque consumérisme ni même à un retour aux sources (déjà que le bio c’est pas sa tasse de thé !lol) ! Aussi, pourquoi est-il prêt à délaisser ses Nike Vomero pour des Brooks Pure Connect ? ! ? Tout bêtement pour les bienfaits attribués à cette nouvelle manière de courir. 

La foulée du milieu à l’avant du pied serait moins traumatisante pour le coureur car elle amortit de manière optimale l’impact au sol. Or un coureur attaquant du talon encaisse à chacune de ses foulées 2 à 3x son poids. De plus, avec la foulée minimaliste, le tendon d’Achille n’est plus en extension aussi la vilaine tendinite dont souffre Stef pourrait enfin le laisser tranquille.

A côté de cet avantage non négligeable (pour Stef), il y aurait d’autres bénéfices à la foulée minimaliste : moins de blessures, un essoufflement et une fatigue moindre. En effet étant courte elle implique une plus grande cadence soit 170 à 180 pas/minute contre 160 pour un coureur amateur (attaquant du talon). Et la logique veut que : Petits pas = peu de rebond = moins d’énergie dépensée et Peu de rebonds + Petits pas rapides = moins d’impact par foulée donc moins traumatisante pour le corps.

Difficile d’aller à l’encontre de ses arguments. Malgré tout, je ne suis pas encore prête à passer le cap. En effet, de nombreuses interrogations demeurent : 
- Le fait de modifier sa foulée peut effectivement être la solution à certaines blessures mais quels nouveaux traumatismes cela va-t-il générer ? 
- Alors que nous sommes à l’heure des ultras, quelle distance le corps peut-il encaisser en adoptant le zéro amorti ? 
- Si la foulée minimaliste était si bénéfique que ça, pourquoi en sommes nous arrivés à des chaussures aussi perfectionnées ? Uniquement le marketing ?

Je doute d’avoir fait le tour de toutes les interrogations qui en découlent néanmoins ce sont les 3 qui me viennent immédiatement à l’esprit. A mes yeux, tout comme pour Stef, et Yann, adopter le concept minimaliste doit se faire de manière réfléchi en tenant compte de son propre vécu sportif, de ses capacités physiques mais aussi des blessures dont nous sommes régulièrement victime. Et surtout, il faut bien suivre les étapes du passage au minimalisme au risque de blessure –eh oui, c’est aussi un chemin initiatique le minimalisme-. 

D’ailleurs tous les articles de minimalistes convaincus que j’ai lu se rejoignent sur un fait. Il ne faut pas seulement adopter une nouvelle foulée, pensant qu’elle va solutionner tous ses problèmes. Il faut aussi se réapproprier son corps et l’écouter pour avancer à son rythme et éviter ainsi les bobos qui gâchent le plaisir de courir. Idée qu’un coureur minimaliste ou pas devrait justement toujours garder à l’esprit !

Wait and see me dit ma conscience et c’est que ce que je vais faire. 

10 décembre 2011

Premier vrai cross!

La semaine passée, nous étions à Orbey pour le cross du KAS mais le parcours était atypique (Cf. articles précédents). C'est pour cela que je dis que le cross du Sapin de Noël (Sélestat) que nous avons couru ce samedi est mon premier vrai cross.

Toute la semaine a été le théâtre d'une seule et même question : est-ce que je vais réussir à tenir une allure soutenue tout le long du parcours?!? A cette question s'ajoutait : est-ce que je vais pas me perdre entre toutes les rubalyses ? est-ce que je vais réussir à courir avec des pointes ? etc. Malgré toutes ces questions existentielles ;-), une seule chose me taraudait sur la ligne du départ : faites que je me plante pas dans le nombre de tours!!! C'est bien un problème de blonde, Stef me l'a bien fait comprendre.

15h15, c'est le start. Stef comme à son habitude la joue façon Super Sonic! En même temps, c'est son point fort : starts et relances. Il arrive à atteindre une vitesse de pointe très rapidement. Perso, je la joue à la marie... je réfléchis pas et j'y vais. Ce qui donne du 20km/h mais sur une très courte portion, je vous rassure! ;-) En attendant, fallait pas randonner car il y avait un gros risque d'être enfermé dès le premier virage. Et malgré une bonne place, j'y serais à l'arrêt. Bon, c'est très vite reparti et de plus belle. Le premier tiers du parcours était très roulant, longues lignes droites avec quelques virages à 90° ou 180°. Le second est une partie plus technique avec énormément de relances et de bosses bien boueuses. A ce moment là, j'avais encore en vue Vanessa Ouar. Le 3ème tiers, à part une belle bosse est hyper roulant. Au final, ça nous donne un tour de 1,7km bien boueux à faire 4 fois.

4 tours et 4 états d'esprits...
1er tour : nickel. Les jambes sont là, les relances se font facilement, le souffle n'est pas court, Stef semble être bien positionné et moi aussi (2ème avec Vanessa en point de mire).
2nd tour : je gère. Je sent que je suis partie vite mais bon, c'est fait. Le tour se passe assez bien mais je vois les féminines derrière moi se rapprocher dangereusement. Cela me motive à garder mon allure soutenue même si je suis passée bien au-dessus des 4" au kilomètres.
3ème tour : Aïe aïe aïe. Là, j'accuse le coup. Jill Kiener m'a repris au début de ce 3ème tour. Je tente d'accrocher mais sur le moment impossible. Je n'arrivais pas à me concentrer sur autre chose que mon souffle et surtout ma déception d'avoir si mal géré mon début de course. C'est sur la partie technique que je reprends le dessus malgré des cuisses qui commencent à me brûler. Une reprise qui se fait peut-être un peu tard car Mélanie Bérentz est en train de revenir sur moi. Je m'accroche aux coureurs devant moi, pas question de perdre sans se battre.lol 
4ème tour : un mental de traileuse!!! Petite aparté avant d'attaquer ce 4ème tour... Mon cas de conscience sur la ligne de départ est réglé par Arnaud Bucher (aiguilleur du moment) qui annonce que je suis dans le dernier tour... Ouf, j'ai le même compte que lui!!! Donc, sur ce 4ème tour, Mélanie me reprend sur la première ligne droite. Mais contrairement avec Jill, cette fois ci, pas question de se laisser aller à la morosité.Je l'accroche ou plutôt je reste à sa hauteur même dans les virages 90° et à chacune des relances. En fait c'est une allure qui me va bien. Elle n'arrivera à me dépasser que sur une courte portion où j'avais raté ma relance. Mais je répare vite mon erreur et j'attaquerai la partie technique aux avant postes. C'est une partie qui me convient bien car il faut constamment relancer. Les longues lignes droites, c'est pas trop ma tasse de thé car j'ai du mal à tenir une allure soutenue longtemps. Et je sais que sur ce terrain là, Mélanie sera à son avantage donc j'attaque... Cela me permets de reprendre du terrain sur Jill.
Comme je m'en doutais dès que nous serons sur la belle ligne droite, Mélanie est à nouveau derrière moi. Je ne lâche pas l'affaire. Je peux y arriver et si près de l'arrivée, pas question de mollir. Sur la dernière bosse du parcours, je pense que j'ai réussi à remettre un petit écart entre elle et moi. Elle revient sur moi pour une 3ème fois, et là, à plus de 500m de l'arrivée, je lance le sprint. C'est quitte ou double, soit elle accroche soit elle est trop surprise pour réagir. En fait, elle est effectivement surprise mais elle reprend vite ses esprits. Donc, le dernier virage à 180° passé, je lâcherai mes dernières forces dans un sprint final qui est pour moi mémorable.

Résultat des courses, une 3ème place dont je suis très fière car je me suis battue pour l'avoir et qui est riche en enseignement. Un grand bravo à Vanessa qui m'a réellement scotché, Jill dont la régularité est impressionnante et surtout Mélanie qui même si elle m'a donné du fil à retordre m'a filé une patate d'enfer!

Côté chrono, je boucle les 4 tours (6,9km) en 28"50. Et pour Stef... une très belle 3ème place en V2!!! Et il y avait d'autre CMC sur le parcours : Antoine Menges (25"25) et  Patrick Heitz (27"15).

Si la saison de cap 2011 a été l'année de toutes les premières, la saison 2012 continue sur cette voie avec mes premières expériences en cross. Et c'est franchement géant. Avec Christophe, nous commençons réellement à travailler la vitesse et ce sont des séances que j'adore. Et le cross est un format particulier que j'apprécie vraiment car il nécessite de la vitesse, de la technique mais aussi de la stratégie. 

Vivement la suite!!!

05 décembre 2011

Retour sur le temps fort de ce we

Toi lecteur assidu et sportif te viendra direct à l'esprit le cross du samedi, que nenni, je vais revenir sur un autre évènement ou excelle le licencié du CMC, évènement de niveau national, diffusé sur une grande chaine de télévision, je veux parler de l'élection dont tout le monde parle, pas la présidentielle, mais celle de miss France.
D'emblée on voit qu'on a face à nous des spécialistes qui connaissent le sujet sur le bout des doigts, des commentaires pointus, des conseils avisés sur les tenues vestimentaires souvent comme en CAP tirant vers le minimalisme, critiques constructives sur la foulée et le roulement de hanches, prise de position sur le tiercé gagnant, voir même aller jusqu'à annoncer la future gagnante.
Une soirée ou tous ces grands spécialistes confrontent leur point de vue tant et si bien qu'on ne voit pas le temps passer, et rien que pour cela je dis VIVE LE CMC, et vivement l'année prochaine d'ici la je vais étudier le sujet...

Orbey : un stage... un cross...

Il fallait bien une première fois, et cette première cela aura été le Cross d'Orbey (Le Kas) dans le cadre du stage Cross qu'organisait le CMC.

Début du stage le samedi matin à 9h. Normalement, le we est censé être fait pour dormir... pas les nôtres on dirait! Départ de la maison à 7h45. Le trajet jusque Labaroche se fait sans accroc avec la plaisir de découvrir un coin de l'Alsace qui m'était jusqu'à ce jour inconnu. Et en plus des paysages, nous pouvions voir de superbes maisons dont l'architecture était sublime. Arrivé aux Cigogneaux, notre lieu de villégiature sportive, nous prenons possession de nos chambres (spacieuses et confortables) et nous mettons immédiatement en tenue.

Malgré le cross de l'aprem qui s'annonce, c'est une sortie avec VMA en côte que nous allons faire... 6 séries pour les filles, 8 pour les garçons. Comme tous les autres, on en garde un peu sous le coude. Faudrait pas se crâmer avant le cross. Néanmoins, certaines têtes brûlées du club me prendront tout de même un tour!

La séance effectuée, retour aux Cigogneaux. Repas tiré du sac, ambiance convivial et chocolat en dessert histoire de passer le temps jusqu'au départ pour Orbey. Le we venait à peine de débuter que l'ambiance était déjà au rendez-vous.
La pluie s'en mèle mais cela ne nous décourage pas et nous allons retirer les dossards. Le cross étant facultatif, aussi, un groupe partira de suite faire une séance sur le parcours pour ensuite nous encourager.
Histoire de s'échauffer, nous allons faire sa reco'. Une belle montée et une belle descente avec leurs lots respectifs de single track et une petite traversée de champs, plutôt boueuse. Un cross atypique qui ressemble beaucoup à une course de montagne format court. Perso, c'est un terrain où je me sent bien  mais est-ce que je vais pouvoir tenir le rythme ?!? On verra.

Moins de 15" avant le départ, nous nous mettons en tenue. Sur la ligne de départ, le orange est la couleur dominante! 15h15, coup de sifflet. Un start de folie. Ca se bouscule, ça se frotte, jamais vu ça. Mais je tiens bon, faut pas abuser tout de même. J'ai la chance de ne pas me faire bloquer au portillon qui est 500m après le départ. Le rythme est soutenu, je me fais dépasser mais je dépasse aussi un peu. La montée débute enfin. J'arrive à garder le rythme. Il y a vraiment beaucoup de monde, difficile de se situer dans ces conditions. Une chose dont je suis sûre, Stef est devant, les soeurs Kuster aussi.
Si sur la partie goudronnée, il n'est pas trop difficile de dépasser, c'est tout l'inverse dans les single. J'arrive tant bien que mal à le faire en lançant des gauches ou droites. Malgré tout, quelques hommes ne voudront ni se faire dépasser ni accélérer... Heureusement que certains morceaux du parcours seront plus larges...
La partie dans le champs était comme dit précédemment, un peu boueuse. C'était de longues lignes droites avec quelques coups de cul dans des virages à 90°. C'est sur cette partie que Lionnel m'encourage en me dépassant. Maintenant, je me dis que j'aurais du l'accrocher. Je sais pas si j'aurais tenu mais au moins j'aurais tenté. Tant pis, le croco me servira de lièvre une autre fois ;-).
La seconde partie du parcours est hyper roulante. Descente dans un single track puis chemin goudronné. C'est sur cette partie que je vais réussir à dépasser pas mal de coureurs. Pour arriver sur la ligne d'arrivée en 21"53 et 3ème féminine (derrière les soeurs Kuster, forcément).

Pour le CMC, c'est carton plein. Chez les masculins, 9 coureurs se situent dans les 12 premières places dont Jeff sur le haut de la petite boîte. Et du côté des féminines, nous sommes 2 sur les 10 premières places au scratch (Virginie 9ème et moi, 3ème). Mais aussi deux premières places sur les catégories junior et sénior avec  Bérangère et moi-même!!!
Et pour le retour de Stéphane en mode compétition, c'est une belle 6ème place en V2 qu'il accroche alors qu'il a deux mois d'arrêt et seulement 15 jours de reprise dans les jambes... De très bon présage pour le futur!!!

Le cross passé, nous remontons aux Cigogneaux pour une soirée sous le signe des Miss France. Eh oui, j'ai découvert que le coureur à pied du CMC est également un Miss France addict. Jean-Pierre Foucault n'a qu'à bien se tenir s'il ne veut pas perdre sa place de commentateur car quelques uns du CMC pourraient bien le remplacer avec brio ! ;-)

Après une nuit de sommeil bien méritée, le stage reprend de plus belle avec une séance de VMA pyramidal! Alors que nous nous rendions au parcours vita en courant, je me suis dit que ça allait être dur. Les jambes étaient encore bien lourdes de la veille. Mais finalement s'est passé. Je ferais les 3 séries avec Denis et Thomas en respectant à chaque fois les consignes : 1"30 rapide / 2" allure cross / 1"30 rapide / 1" récup'. En même temps, je doute que j'aurais réussi à tenir plus de 3 séries...

Après un bon repas, Sandrine nous a rejoint pour faire le footing de récup. Une petite balade en forêt  où nous avons pu papoter et "jouer" à notre guise. Au final, le stage s'est terminée sur les coups de 17h.

Pour résumé, ce fut un très bon we, riche en rencontre, entraînements et découvertes. Un grand bravo à Denis (organisateur et cuisinier hors pair), et à toutes les personnes présentent qui ont animé chacun à leur façon ce we plus que sportif!

28 novembre 2011

Une séance dans le noir

Certaines séances ne peuvent malheureusement se faire ni au Grubfeld ni sur piste. Et quand il est impératif de les faire en début de semaine et après le boulot, c'est à la frontale qu'elles se feront du moins en hiver...

Perso, j'appréhendais. Il y a un an, stef avait déjà tenté de faire une sortie de nuit avec moi. Comment dire... les yeux jaunes en pleine forêt qui nous fixaient ont eu raison de mon envie de courir. Retour fissa fissa à la voiture. Une petite séance de fractionné que j'ai réussi à merveille!lol

Mais bon, 1 an est passé et de toute manière, impossible de faire autrement. Donc ce soir, c'était en plein milieu des vignes de Scherwiller que nous avons enchaîné des montées/descentes en intensité... 

Et en fait, c'est trop fort de courir de nuit. 

Ayant comme seule source de lumière le petit faisceau lumineux de ta frontale, tous tes sens sont en alerte. Un terrain que tu penses connaître par coeur révèle pleins de détails que tu n'aurais jamais aperçu de jour. Les sensations sont toutes autres, tout semble être décuplé!

C'est un moment indescriptible en fait, j'ai hâte qu'il se renouvelle!!!


24 novembre 2011

Bientôt...Des féminines à l'Honneur

Alors que les entraînements pour la saison de cross ont bien débuté (fractionné, côte, etc.), ce samedi soir aura lieu la soirée de clôture du Trophée des Vosges 2011.

Sur le podium montagne, Claire Vannson et Hervé Mougel et sur le podium trail, Rachel Leitner et Laurent Bechtold. Des coureurs qui ont marqué les esprits par leurs performances mais aussi par leur sympathie.

Néanmoins, les coureurs ou plutôt coureuses que je souhaite mettre sous les feux de la rampe sont les trois premières féminines du Trophée des Vosges Montagne : Claire Vannson, Sandrine Scharff Jamot et Rachel Leitner. Nous nous sommes rencontrées lors des premières courses du Trophée des Vosges et nous avons très vite sympathisé. Jeunes, dynamiques et passionnées de montagne, c'est une autre facette de ces coureuses que je souhaite vous faire découvrir à travers une interview croisée.

Mais il faudra patienter encore quelques jours...


21 novembre 2011

Dans quelques semaines ce blog ne sera plus actif, nous basculerons sur un site qui nous permettra de partager plus facilement (photos, traces gps...).

Nous n'avons pas rédigé ce blog pour ce prendre la tête, un peu à l'image de que ce nous sommes, et avons permis à toutes et à tous de s'exprimer ouvertement s'il le souhaitait, tous nos lecteurs ont bien compris l'esprit du blog mais nous ne faisons pas exception et devons depuis ce we se justifier face à une personne pleine de courage qui sous couvert de l'anonymat nous impose une justification sur des points de détail.

Marie et moi avons une vie suffisamment remplie entre nos activités professionnelles, le sport et nos autres hobbies pour ne pas en plus devoir passer des heures à expliquer ou réexpliquer ce qui trouve réponse par déduction ou dans des articles plus anciens, notre blog n'a aucune importance face à certains autres sujets.

Nous sommes donc contraint à cause de ce troll, de mettre en place une modération des commentaires, pour que tout soit clair, dorénavant tout message anonyme ou équivalent sera systématiquement spamer et non publié, tous les autres messages même critique seront mis en ligne, cette mesure est moins contraignante que l'obligation de s'inscrire. 

Pour la majorité d'entre vous cela ne changera rien, les commentaires étant soit signés, soit envoyés par mail ou sur nos pages facebook.

16 novembre 2011

Séance de VMA en groupe

Si la semaine passée nous avons repris tout en douceur, la séance de hier soir a sonné le début des festivités...

6x 200m/400m autant les 200m passaient facile, sur les 100 derniers mètres du 400, je suais un peu... Mais l'effet de groupe fait justement son effet!

Eh oui, nous sommes allés nous entraîner avec notre nouveau club au stade de l'Europe à Colmar. 


A part le fait d'avoir galérer pour trouver le stade (une blonde lâchée seule dans Colmar au volant d'une main et une carte de l'autre... ça le fait pas trop!lol) cela a été très très sympa. Pour moi, ce fut la soirée des premières...

1. Un échauffement de plus de 30min en mode cool sans râler. Habituellement, au bout de 10min je râle (n'est-ce pas Stef...). Par contre, toujours cette fichue tendance d'accélérer au fur et à mesure.
2. Des levé de jambe, des pas chassé, des foulées bondissantes, depuis le collège je n'avais plus fait ce type d'exercices...
3. Courir en groupe tout bêtement. Eh oui, c'était une première aussi. Et je pensais pas que l'émulation du groupe pouvait être autant utile pour t'aider individuellement. 
4. La récup' qui dure plus de 10min. En même temps vu qu'on papotait, le temps passe vraiment vite
5. Du gainage toujours en papotant...

En fait la clef, c'est le papotage!lol

Autrement, pour la suite, fractionné, fractionné, fractionné et quelques sorties natures histoire de se préparer aux cross.

12 novembre 2011

Cross de Neuf Brisach

Quelques photos du cross de Neuf Brisach...

https://picasaweb.google.com/rueffmc/CrossNeufBrisach?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMGlifXLkZiqsgE&feat=directlink

11 novembre 2011

Une reprise toute en douceur

Après plus d'un mois d'arrêt, Stef est de retour sur les chemins. Et cela fait une semaine que nous courons tous les deux jours. De 15min, nous sommes passés à 30, 45 et dimanche ce sera le cap de l'heure.

Que c'est bon ! Il est clair que cette période d'arrêt a entamé notre vitesse et endurance. Mais c'est très relatif.

Semaine pro, reprise de l'entraînement pour les cross afin d'être prêt le 3 décembre.

Cette après-midi, direction Neuf Brisach pour le premier cross de la saison. A défaut de pouvoir courir, ce sera en tant que supporters et photographes que nous y serons...

31 octobre 2011

Le Trophée des Vosges... c'est fini!

Après plus de 8 mois de compétitions, le Trophée des Vosges est enfin terminé. Le couple de sportifs, Hervé Mougel et Claire Vannson gagnent avec brio cette édition 2011.
Un grand bravo à tous les deux qui ont enchainé plus de 17 courses...
Et quelques photos de cette dernière course du trophée, la corrida de Rimbach...

28 octobre 2011

Bilan et perspectives

Depuis mars, nous enchaînons les courses. Si je ne me trompe pas, nous avons à notre compteur depuis le mois de mars, 12 courses. Sur le papier, ça fait peu mais 12 courses, sur une période de 7 mois (coupure salavtrice dixit christophe), à raison d'une moyenne de 20km et 800m de D+ (minimum) par course... C'est tout de même pas mal, surtout pour une première année de compétition. Juste à y penser, j'en ai mal aux cannes!lol

Depuis Ottrott, je n'ai pas touché à une seule de mes paires de basket, si c'est possible!;-). On va dire que ce sont mes vacances sportives, j'ai le droit à 2/3 semaines (mais je doute que je tienne car mes jambes ne demandent que ça!). Un temps pour me poser et réfléchir à toute cette année écoulée et à la saison prochaine.

Concernant la saison 2011, je dirais que c'est que du positif. En même temps, je partais d'une page blanche mais tout de même... N'ayant aucun passif de coureuse, toutes les courses étaient une nouveauté pour moi : quel temps vais-je faire?, est-ce que je peux tenir autant de km?, sur quelle vitesse je peux me baser?etc. Au final, les résultats ont dépassé toutes nos espérances. C'est le fruit de l'entraînement conséquent que Stéphane et Christophe m'ont prodigué mais aussi de mon envie de me dépasser.
Côté coaching, je ne regrette pas d'avoir suivi Stef en prenant Christophe comme entraîneur. Il est à notre écoute, nous propose des plans d'entraînement variés qui nous permettent d'avoir de bonnes sensations lors des courses. Il est clair que c'est un travail sur la durée qui nous permettra de pallier nos points faibles mais après 6 mois de coaching nous sentons déjà les bénéfices.
Pour la compétition... je me suis découverte un esprit de combattante...lol Jamais je n'aurais cru pouvoir pousser mes limites juste pour un chrono ou une place. Il m'est même arrivée d'être déçue de pas avoir tenu des objectifs. Le plaisir reste toujours mon moteur mais cette envie de se dépasser en fait également parti. Bizarre pour une réfractaire à toute activité physique il y a encore 2 ans...
Enfin, sur la course à pied en elle-même, d'un sport individuel, c'est devenu à mes yeux, un sport collectif. J'ai jamais autant partagé tant sur les courses, les sorties nature en groupe ou à travers notre blog. Et l'état d'esprit du club dont nous faisons parti aujourd'hui -Colmar Marathon Club- ne fait que me confirmer mon idée.

Pour 2012... je pense que cela va débuter avec les cross. Le CMC souhaite faire une équipe féminine et l'idée me séduit. D'autant plus que c'est une bonne base de vitesse pour la saison qui débute...Ensuite, un rendez-vous incontournable à mes yeux... le Cross du Mont Blanc. J'y ai participé cette année et cela a été fantastique, le déclic. L'idée sera d'améliorer mon temps et de pas mal de minutes d'ailleurs... Ensuite, dans l'esprit du Trophée des Vosges, une succession de course de plus ou moins longue distance en nature. Je ne suis pas encore prête à passer au format de course typé trail. J'ai peur que le corps souffre trop et que le mental ne suive pas.

Maintenant, si Stef me lance un nouveau défi un peu fou, il n'est pas impossible que change totalement mes plan...

23 octobre 2011

Ottrott...j'adOOOOre...pas tant que ça!!!

J'ai un peu l'impression de passer pour une trompette...

2ème proclamée, je passe 3ème sur le classement papier...Hum hum... c'est quoi cette histoire?!? Je relativise mes éloges quant à l'organisation.

En tout les cas, il me reste la photo finish pour preuve de ma bonne foi! lol Et surtout, LE PLUS IMPORTANT, mon chrono qu'ils ne pourront pas m'enlever : 42"40 soit 20secondes en-dessous de mon objectif !

TROP HAPPY et pas rancunière, l'erreur est humaine (il y a que ceux qui font rien qui se trompent pas!) ;-)

Ottrott...j'adOOOOre!

Pour terminer la saison, j'avais envie de me faire plaisir et tenter le 10km d'Ottrott. Bon, c'est clair que les 10 c'est pas ma spécialité mais il y a tout de même une bosse... ;-)
A défaut de beaucoup d'entraînements ces trois dernières semaines, je compte sur ma niac et mes acquis. Dimanche dernier, j'étais allée reconnaître le terrain, histoire de savoir dans quoi je me lancais. Stef m'accompagnait à vélo. On termine en 45". 10min de moins qu'en 2008 ma première participation au 10. De bon augure même très bon. Petit bonus, Gilles Meyer du team Jog'R m'a testé sur le dernier km en me faisant tenir à 17km/h. Je dis pas que j'ai terminé comme une fleurs... mais j'ai tenu!

Ce matin, levé à 7h pour un départ à 7h45. Chloé est de la partie (ça me fait trop plaisir!). Arrivé à Ottrott, comme d'hab' l’organisation est impec' côté parking. On est garé en 2/2. Retrait du dossard, récup' du t-shirt souvenir, l'avant dernier S -ouf!-, petit tour du côté des vestiaires et je suis prête.
Stef m'indique les exercices que je dois faire pour m'échauffer...footing et accélération... 9h30, je me présente au sas. Je suis en 1ère ligne avec les cadors dont Arnaud Bucher à ma droite. La pression monte! Dernier conseil de Stef avant le départ...ne pas me laisser entraîner par le groupe.

Ca y est, je suis seule, plus que quelques secondes avant le start.

9h45, les festivités commencent. Je me lance dans la course, nez dans le guidon. Je suis assez facile et je réalise que je suis encore avec Arnaud. Là, il y a un souci, c'est pas ma place. Bizarrement, au même moment, je commence à avoir des difficultés à respirer... Hum hum, je crois que j'ai pris un faux rythme et avec l'euphorie du début de course, je m'en suis pas aperçu... Stef me connaît bien.
Bon, c'est pas tout ça, mais faut malgré tout tenir, il y a encore 9km...Heureusement, la partie dans les vignes est descendante, j'arrive cahin caha à respirer. La partie dans le village passe aussi, c'est plat aussi, je relance, je réussi à récupérer un peu dans la première bosse. S'ensuit une partie hyper roulante sur le bitume avant d'attaquer la vraie bosse. 

Déjà 4km de passés, et la partie que je préfère commence, la montée et ses chemins forestiers. Des coureurs me dépassent mais j'en dépasse pas mal aussi. J'arrive enfin à retrouver un souffle à peu près raisonnable. Je passe le 5ème kilo et la moitié du D+ en 23". J'en chie mais je m'interdis de marcher. Ce serait tellement plus facile mais j'imagine Stef me sermonner s'il l'apprenait... Donc, je cours. ;-) 
Une féminine me dépasse. Je l'accroche sur 100mètres puis je lâche préférant garder mon rythme et la rattraper dans la descente. Moment magique pour terminer la montée, sur les derniers mètres avant d'attaquer le descente, un superbe cliché :  le soleil qui perce à travers le brouillard avec la forêt en premier plan.

Pour la descente, je lâche les watts. Je suis les conseils de Stef, j'arrête de réfléchir, il n'y a plus que 4km et quasiment que de la descente et des parties roulantes. J'arrête de regarder ma montre et je me donne à fond. Ca me fait penser aux séances de seuil que Christophe nous fait faire...en pire!lol
Plus que 3km dont une grosse partie en descente. Un coureur va me faire le rythme et surtout me rassurer en me disant que la 3ème féminine est loin derrière. Je ne lâche rien. Plus qu'une place, c'est un temps que je cherche : moins de 43". Sur le dernier km, je serais largement sous les 4" au kilo. Bon, la descente dans le village aide pas mal mais tout de même!lol

Arrivée en 43"19 à mon chrono (que j'ai oublié d'éteindre comme d'hab'), plus qu'à attendre le chrono officiel. C'est géant, je me suis dépassée. J'ai pas atteint mon objectif mais c'est pas grave, il faut apprécier le moment présent.

Côté course, le 10km d'Ottrott reste un très beau parcours qui allie la route, les sentiers viticoles et les chemins forestiers. Côté organisation, le CLDO est au top, plus de 20 ans d'expérience, ça paie. Seul bémol, le parcours de la marche nordique. Si le principe d'une marche nordique est très sympa, le fait qu'ils partent 15" avant les coureurs du 10 n'est pas judicieux à mes yeux. Surtout pour la gestion de la descente en forêt. Les chemins ne sont pas si large que ça... et avec les bâtons des marcheurs, ils ont vite fait de te donner un coup sans faire exprès... 

En gros, que du positif! Et je tiens à remercier les organisateurs pour tous les cadeaux que nous avons reçu... J'avais l'impression d'être à Noël avant l'heure! ;-)



18 octobre 2011

La poisse

Depuis plus d'un mois Stef traîne une vilaine blessure au tendon d’Achille. S'il arrivait encore à courir les premiers temps, aujourd'hui c'est repos total et ce depuis presque 15jours.
Difficile à vivre pour lui qui est hyper actif et surtout hyper sportif...

En attendant, c'est vélo et repos... Il a eu la gentillesse de m'accompagner ce dimanche pour reconnaître le parcours du 10km d'Ottrott. On a pu apprécier ce petit village de la plaine d'Alsace, ses vignes et une petite partie des bois environnants. Rassurez-vous, il était à vélo, (moi je courais) et il me conseillait pour le jour J (mon coach favori!). Même si c'était un très bon moment, c'était pas le même plaisir que d'habitude, surtout pour lui.

Croisons les doigts pour que sa blessure guérisse enfin et ne reviennent plus!!!

12 octobre 2011

Trail Centre Alsace + Jog'R = Nous courons pour le plaisir

C'est officiel, Trail Centre Alsace est partenaire de Jog'R. 
Comme nous, Yann, John et toute l'équipe Jog'R sont des passionnés de sports outdoors. 

Ensemble nous souhaitons promouvoir le trail en proposant tout au long de l'année des sorties nature ainsi que des reco' de courses. Pas de prise de tête, juste se faire plaisir ensemble en découvrant de nouveaux parcours

Et le petit plus qui fait tout... Jog'R, c'est un large choix tant sur les chaussures, vêtements, accessoires, mais aussi un conseil de qualité !

photos trail des Marcaires

Pour ceux qui veulent récupérer des photos de la course :

Trail des Marcaires - 09_10_2011


Les Marcaires façon canard boiteux


3 jours sont passés et il est temps de prendre quelques minutes pour vous faire un post sur ma demi-course, ce n’est pas qu’elle en vaille la peine, mais ce trail est suffisamment beau et bien organisé pour en faire un poil de pub.
Entre dimanche dernier ou j’ai tenté le RAINKOPF et ce dimanche, rien n’a évolué sur le plan physique, j’ai été mis au repos total et j’ai enchainé les séances de mésothérapie, l’envie est tout de même là, et ce n’est que dimanche matin que je décide vraiment d’épingler le dossard.
Après un briefing sur la ligne pour nous mettre en garde contre les risques de glissade sur les parties détrempées. Le start est donné, les 2 premiers kilomètres nous menant à METZERAL sont plat et avalés assez rapidement, je suis au alentour de la 30ème place et tout va bien
Encore bien placé à ce moment là...

Nous attaquons ensuite la montée sur le ROTHENBRUNNEN, 8 kms et 700m de D+, désolé pour les non Alsaciens qui me liraient mais faudra vous débrouiller avec les noms imprononçables, d’entrée je sens que ça va être galère à cause du tendon qui me fait souffrir à chaque extension, le début de la montée se fait dans des prés ou nous partageons l’espace avec les vaches, avant de revenir sur un chemin forestier qui nous amène sur les chaumes, le single qui nous fait contourner le massif du STEINBERG est de toute beauté, pour moi un des plus beau passage de ce circuit, je cours cette partie avec CLAIRE VANSSON (1ère féminine à l’arrivée) et un autre coureur, 2 petits coups de cul à passer et nous descendons sur la ferme auberge du ROTHENBRUNNEN ou se trouve le 1er ravitaillement (10 kms et 1h07).

Dernier coup de cul avant le Rothenbrunnen

Aucun arrêt, j’attaque dans la foulée le dernier raidard de cette partie, pour rejoindre un chemin large qui nous amène au single qui descend sur le col du HILSENFIRST. Le début de la descente est technique, les mecs qui sont venu là casser les cailloux n’ont pas fait le ménage avant de partir, sur deux jambes c’est déjà pas facile, alors imaginez à cloche pieds, je crois que c’est là que j’ai achevé le tendon, je l’ai pas entendu hurler mais il me l’a fait savoir par la suite.
Pas facile de courir...


Ce single débouche sur un long, très long chemin forestier qui nous descend au fond de la vallée, c’est le moment que choisit le tendon pour se venger, il refuse catégoriquement de courir malgré de maintes tentatives, c’est l’âme en peine que je trottine jusqu’en bas, me faisant passer par de nombreux coureurs, la remontée sur le col d’OBERLAUCHEN débute par le même type de chemin mais se termine par une remontée d’alpage en trace directe dans la pente, tout le monde marche et à se petit jeu je me débrouille pas trop mal et reprends quelques places, nous sommes au 20ème et le second ravitaillement est proche. Un dernier single sur la ligne de crête et nous l’atteignons.
Arrivée au Breifirst

TUC à toute heure...

J’y retrouve Marie, lui explique que je suis sur une jambe et que je n’irais pas au bout, un aspirine et nous convenons d’une ultime tentative jusqu’au col d’HAHNENBRUNNEN, la descente m’y menant ne se passera pas mieux, impossible de courir, je joue la sécurité et décide de rendre le dossard, 23 kms et 2h30 de course.
Dommage vous n’aurez pas la suite du parcours, mais je peux vous dire qu’il en vaut la peine.
Pour moi rendez vous l’année prochaine avec un parcours modifié dixit les organisateurs, et en trainant sur le net, j’ai pu avoir un aperçu de ce que cela pourrait être, je ne dévoilerais pas l’info surtout que cela peut encore évoluer, mais ça risque d’être canon avec un début de course qui calmera tout le monde

Trail des marcaires vu de...

Jusqu'au bout Stef attendra le dernier moment pour se décider à partir. Sa blessure au tendon d’Achille le fait souffrir mais l'envie de faire le Trail des Marcaires est beaucoup plus forte.

Samedi, on récupère le dossard histoire de pas se lever trop tôt le lendemain matin (5h45 tout de même...) puis séance de shopping ;-) sur Colmar.


Dimanche matin, le réveil sonne (hard de se lever aussi tôt un dimanche matin). Et à 6h30, on est sur la route pour arriver sur place à 07h30 soit un peu plus d'1h avant le départ. Il fait plutôt doux, la météo est finalement clémente.

Un petit tour sur la ligne de départ, dans le complexe puis Stef se mets en tenue de warior! Une 15aine de minutes avant le départ, il va faire quelques foulées histoire de voir si la cheville tient. Je le bombarde alors avec le réflex histoire de bien voir sa foulée... C'est pas gégé! J'appréhende de plus en plus cette course pour lui. Il va pas mal souffrir mais c'est un grand garçon, c'est lui qui a mal et il est le seul à savoir ce qu'il arrivera à supporter.

Sur la ligne de départ, nous retrouvons Claire, Hervé et Sandrine. Cette course est une grande première pour Claire tant pour la distance que le dénivelé. J'apprends alors qu'elle a comme doux rêve de faire la CCC... Rêve que je partage mais qui nécessite une bonne dose d'entraînement et de volonté.
Quelques minutes avant le départ, je les abandonne pour me positionner un peu plus loin afin de pouvoir faire quelques clichés. Dernier bisou d'encouragement à mon cher et tendre.



Je me place juste à l'entrée d'un sentier qui créera très certainement un bouchon. C'est parfait. Installé sur mon rocher, en attendant les coureurs, je discute avec les autres suporters. Comme je m'en doutais, les coureurs arrivent tous en groupe et le bouchon se forme. En même temps de prendre quelques photos, je les encourage pour ce long périple qui débute... Je suis assez surprise de voir autant de jeunes. Jusqu'à présent les trails (enfin, surtout les ultras) étaient réputés pour être une discipline plus appréciés des "anciens" qui ont de l'expérience. Pourtant la moyenne d'âge des participants me paraît hyper jeune. Est-ce l'effet Kilian Jornet ? ou simplement une discipline qui commence à être connue et reconnue ?



Tous passés, je pars pour le Rothenbrunnen. A peine arrivé que je recommence à discuter, cette fois-ci avec une jeune femme qui est la compagne de Léo Bechet (2è au Rainkopf Trail du 2 octobre dernier). On discute course à pied, photos, maquillage (ben oui, on est entre fille tout de même) et voilà les premiers coureurs qui arrivent. Ils ont mis à peu près 1h pour faire 10km et 1000m de D+, chapeau! Hervé est 3ème, Jean-François Bomberger 4ème et Quentin Stéphan 5ème. Les premières féminines ne se feront pas trop attendre, Claire et Sandrine arrivent même pas 10minutes après. Courage les filles. Et juste derrière, Stef est là. Il décide de continuer jusqu'au Breitfirst et il avisera. Il a mal mais la douleur est supportable.





A peine passé, je pars pour le Breitfirst. 

La compagne à Léo me suit car elle ne connaît pas le chemin. J'ai peur qu'elle arrive trop tard aussi, je booste. Mais sa voiture n'est pas du même avis aussi, je l'attendrais à quelques endroits stratégiques. Heureusement, nous arrivons largement à temps pour voir les premiers passer. Stéphane Maure est toujours en tête mais cette fois-ci, il est suivi par Quentin Stéphan et Hervé. Les écarts commencent à se faire entre les coureurs. Léo arrivent en 5ème position. Un diesel me disait son amie...




Claire et Sandrine arrivent elles aussi. Comme elles me l'avaient promis, j'ai le droit à de beaux sourires pour les photos. Stef n'est malheureusement plus juste derrière elles. 
 

Mais il ne se fera pas trop attendre. Malheureusement, son visage est très marqué. Il se prends quelques minutes pour se décider s'ils continuent ou pas. Autant il gère très bien les montées, autant les descentes le font énormément souffrir... Finalement il décide de pousser jusqu'au col d'Hannenbrunnen. Je l'y retrouve même pas 10minutes après et il décide d'arrêter.

Comme il le dit, la douleur a été plus forte que l'envie.Dommage, car cette course lui tenait réellement à coeur et il est décevant qu'à cause d'une blessure les semaines de préparation n'aboutissent à rien. 

Après qu'il ait pris sa douche au complexe, nous avons tout de même attendu les premiers. Et c'est Léo qui gagne, un vrai diesel, c'est ça! Il boucle les 47km et 2500 de D+ en 4h12 avec 10" d'avance sur Quentin Stéphan. Impressionnant pour ce jeune sénior... Si chez les femmes le niveau en course montagne est en train de s'élever, c'est également le cas chez les hommes. Claire termine devant Sandrine en 5h19. Mais aussi devant Hervé qui à 16km de l'arrivée, n'a plus trouvé l'énergie pour courir... 

Pour résumé, une très belle course. Déception bien entendu pour Stéphane mais aussi du positif. L'entraînement porte ses fruits, il a plus de vitesse, il encaisse beaucoup plus facilement les bornes et le D+. Mais les blessures font aussi partie de la vie d'un coureur tout comme les coups de moins bien (cf. Hervé). Il faut savoir prendre le temps de  se reposer et se soigner pour préserver la suite...

Toutes les autres photos sur picasa...Trail des Marcaires 2011

04 octobre 2011

RAINKOPF TRAIL


Petit retour sur cette course qui ne devait pas être à mon programme, pour une première édition, les organisateurs ont tapé dans le mille, tout d’abord un parcours magnifique (pour le petit) bien réparti entre single et chemins forestiers, parties en sous bois et chaumes, descentes techniques et roulantes.
Sur le plan logistique, ils s’appuient sur les structures de la station de ski de la BRESSE, le temps magnifique de ce we, fini de faire de cette journée un très bon moment, et pour couronner le tout un repas compris dans le prix de l’inscription, que demander de plus !!!

Coté course, si je m’y suis inscrit, c’était en théorie pour annuler mon résultat de la montée du VENTRON (voir CR), sauf qu’entre temps c’est rappelé à moi, une vielle blessure qui m’a déjà value pas mal de déboires. Je n’ai pas parcouru un seul kilomètre depuis deux semaines, et jusqu’au dernier moment j’hésiterais à prendre le départ, la blessure est toujours présente et ce n’est que pour tester ma capacité à prendre le départ du TRAIL DES MARCAIRES le 09/10 que j’ai épinglé le dossard.

Je suis donc avec une centaine d’autres coureurs sur la ligne de départ, le start est assez rapide, un tour des pistes de ski de fond du LISPACH avant d’attaquer les choses sérieuses via la montée d’une piste de ski ALPIN, je suis à ce moment pointé à la 13ème place, nous longeons le lac de BLANCHEMER avant d’entamer une partie en sous bois ou la pente devient plus prononcée, nous sommes au 6ème kms, mais la douleur au tendon devient très présente et handicapante, je décide d’assurer le coup pour ne pas aggraver la blessure, et je ne force plus, je perds beaucoup de place mais je me fixe comme objectif de rejoindre l’arrivée à la 35ème place maxi. Je passe le sommet du RAINKOPF en 32ème positions, le panorama est canon, pas un nuage à l’horizon, du pur bonheur.

Il ne reste maintenant plus que de la descente, plus qu’à assurer la place, après un début technique, la descente ne présente aucun piège, un beau single, un passage sur les ponts de bois du lac de la LANDE et retour sur les pistes de ski, une belle boite sur un passage en devers mais sans conséquence hormis quelques égratignures, et le passage sous l’arche en 34ème place, celle-ci est anecdotique mais elle me permet de gagner 20 points au trophée et retrouver la place perdue au VENTRON.

Ma première pensée est de me dire que je viens de perdre 12 semaines de préparation pour les MARCAIRES, que je ne vois pas comment faire 50 bornes dans une semaine alors que le tendon n’a pas tenu 15, difficile de relativiser même s’il y a plus grave dans la vie, le moral est au plus bas.

En conclusion, sans l’annulation de la montée de l’HOLANDSBOURG, je ne serais pas venu courir cette course, et c’aurait été dommage.

26 septembre 2011

Première expérience en contre la montre...

Ce dimanche, Stéphane et moi étions à Kruth (68) pour la Grimpette du Frenz. Un contre la montre de 6.7km et D+ 485m.
En raison de sa blessure, Stef ne pourra y participer. Dommage car il aurait certainement fait un très bon temps vu le parcours (longues montées régulière et pas trop raides, très roulant avec seulement 2 petits raidards). Au final, c'est en tant que photographe qu'il y participera (cf. lien plus bas).
Si les premiers partent à 09h30, mon tour ne viendra qu'à 10h11... Parmi les derniers. J'ai donc pu m'échauffer tranquillement et surtout encourager les partants qu'ils soient humains ou canins. Eh oui, la course était mêlée également à un cani-cross. L'ambiance au départ était d'autant plus sympathique.

10h11, c'est mon tour de m'élancer. Mathilde Mura est partie 30 secondes avant moi, j'espère pouvoir la rattraper avant le début de la montée (autant se lancer des objectifs pour s'amuser!lol)
J'avale les 500m de bitume plat à moins de 4.30 au kilomètre. C'est un peu rapide pour moi vu la suite mais en même temps, je n'ai que 6km à courir donc il faut se donner à fond. Mathilde est à quelques mètres. Même si la montée a débuté, je la rattrape assez facilement et l'invite à prendre ma foulée. Sur les 3.5km de montée, on prends 250m de D+. Non seulement la pente est douce mais le chemin forestier est très roulant. On peut bien allonger la foulée. Au km 3, je rattrape un coureur avec son chien mais j'entends derrière nous le souffle d'un autre coureur qui nous remonte. S'il m'est impossible d’accélérer, je garde mon rythme en espérant que la descente arrive vite pour que je puisse un peu récupérer.

La voilà enfin. Au 4ème km, 500m de descente. Du pur bonheur. Même si je ne relâche pas, j'arrive à récupérer pour entamer la seconde partie du parcours avec un nouveau souffle. Les 500m de descente sont assez raides aussi j'allonge la foulée pour tenter de distancer le coureur qui gagne du terrain sur moi.

Fin de cette descente salvatrice, les hostilités peuvent reprendre. On attaque par un raidard d'une centaine de mètres. La progression est rendue un peu chaotique en raison des grumiers qui ont abîmé le chemin. D'ailleurs les organisateurs s'en excuseront or ce n'est ni de leur faute et n'oublions pas que c'est une course de montagne...

Malheureusement, c'est là que le coureur va réussir à me reprendre. Je prends sa foulée jusqu'au replat puis le  laisse partir pensant ne pas avoir la caisse pour tenir jusqu'au bout. Mauvais calcul après réflexion, j'aurais du tenter. S'ensuit la dernière montée assez raide qui mènera aux chaumes. N'ayant pas conscience que c'est bientôt la fin, je ne lâche pas encore les watts. Second regret. Heureusement, je m'en rends assez vite compte et dans une descente. Cela me permet de bien m'élancer et je termine au sprint.

34"44 à mon chrono, 34"54 au chrono officiel. Si seulement j'avais tenté ma chance à mi-parcours... Malgré ce regret, je termine 1ère féminine (une première) et 27ème au général. Stef était là pour immortaliser le moment (ou me faire faire réaliser la tête que j'ai quand je fais un sprint ?!?lol) Même s'il n'a pas pu courir, je suis bien contente qu'il ait été là car j'ai pu apprécier avec lui cette première fois où je termine 1ère féminine*.

*En même temps, je ne me voile pas la face, il n'y avait pas beaucoup de concurrence en féminine mais ce n'est pas une raison de bouder son plaisir! ;-)

Et les photos... Grimpette du Frenz, Dimanche 25 septembre 2011

25 septembre 2011

Petit clin d'oeil...

En attendant le récit ... 
Une photo de la Grimpette du Frenz... Un partenariat qui débute bien, plus d'infos à venir...
1ère féminine - 27ème au général

19 septembre 2011

Le VENTRON chronique d'une course inhabituelle !

A notre réveil, première constatation, la météo ne c’est pas plantée, une matinée bien automnale, il fait 8° et il pleut.
Arrivé à Cornimont, ça ne c’est pas arrangé, et tout le monde se pose la même question, comment s’habiller, d’autant que les organisateurs nous annoncent  5° au sommet, de la pluie et une visibilité réduite.
On part s’échauffer avec Marie, sur le début du circuit, le parcours à changé, moins de bitume et beaucoup plus de single , le départ est descendant sur une centaine de mètres, puis on monte assez sèchement sur une route avant d’entrer dans un premier single, je me dis qu’il faut être assez bien placé à ce moment pour ne pas se faire enfermer.
On retourne se placer sur la ligne de départ, on est plus vigilant à notre positionnement que sur les dernières couses, je me place en seconde ligne, à ma droite j’ai Gilles PERRIN et devant moi Dimitri HUARD (avec sa combi de l’équipe de France de triathlon, pas frileux le gars !), le start est donné, aussi tôt deux coureurs se détachent (HUARD et MOUGEL) suivi d’un jeune triathlète Allemand, à ma grande surprise je me retrouve 4ème, sans avoir l’impression d’être parti au sprint, à l’attaque du raidard l'Allemand coince un peu et je le passe, avant d’entrer dans le single Julien FRANCOIS me passe, une descente ou je récupère un peu et me fait doubler par PERRIN et l’Allemand qui descend comme une bombe, nous retombons de nouveau sur une route à la pente régulière, un groupe se forme ou je retrouve Philippe VAXELAIRE, je me cale en dernière position, sachant qu’à un moment je vais coincer et qu’il faudra gérer, mais je veux voir jusqu’ou je suis capable de tenir avec ce groupe normalement plus fort. On retrouve  des single bien glissant, et suivons notre chemin en file indienne, à une intersection notre groupe s’engage sur un chemin à gauche, ou la pente est assez (de plus en plus) prononcée tout le monde fait l’effort pour continuer à courir, après environ 500m nous croisons Giles PERRIN qui avait pris quelques mètres d’avance et redescend, plus de balisage, moment d’interrogation mauvaise direction ou pas, d’autant que d’autre coureurs arrivent derrière nous, nous repartons dans la même direction, puis nous arrêtons de nouveau, re palabre, et tout explose il y en a qui décide de continuer et d’autres de faire demi tour, je fais partie du deuxième groupe je rebrousse chemin, en descendant nous croisons pas mal de coureurs dont le groupe ou est Marie, tout le monde fait demi tour, un peu plus bas à l’intersection nous voyons maintenant les coureurs prendre le chemin de droite, effectivement en y regardant de plus prêt il y à un reste de sciure, les organisateurs ont fait tout le balisage à la sciure la veille mais avec les fortes pluies de la nuit et de la matinée une grande partie a disparu.
A ce moment le moral flanche, j’avais fait l’effort pour faire le start et rester dans les 10, la j’ai plus envie, Marie tente de me remotiver mais rien n‘y fait, je lui dis de faire sa course et que je fini en randonnant, j’adopte un train de sénateur et me fait passer par beaucoup de coureurs, même si c’est la course je suis déçu, enfin je dois juste finir pour valider mon classement au trophée mais je sais que je vais marquer beaucoup trop de point, pourtant le parcours est magnifique, de nombreux singles ( bien boueux en cette journée de pluie), doucement je remonte des coureurs partis trop vite mais sans accélérer, au 10ème je suis pointé 52, le plus gros du D+ est passé nous sommes sur de larges chemins, ou single assez plat et ou il faut relancer, les jambes sont là et j’accélère un peu, la dernière boucle sur les chaumes ou je passe encore deux coureurs et je fini 43, un classement anecdotique et sans importance compte tenu des conditions, les organisateurs ont beaucoup de mal à sortir un classement de nombreux coureurs s’étant perdus, les premiers qui ont continué, ayant retrouvé la course plus loin mais avec moins de kilomètres, enfin la pagaille, à cet instant je ne regrette pas d’avoir randonné.
Jamais je ne saurais combien de temps, j’aurais pu tenir et accompagner le groupe ou j’étais, c’est un peu décevant, je n’en veux pas aux organisateurs, ils doivent composer avec les contraintes édicter par l’administration du parc naturel des ballons, et c’est à nous coureurs d’être plus vigilant.
La déception passé, je pense aller faire la course de remplacement de l’HOLANDSBOURG, le trail du RAINKOPF une semaine avant les MARCAIRES, pour éliminer ce résultat de mon classement au trophée des Vosges et essayer d’améliorer ma marque.