12 octobre 2011

Les Marcaires façon canard boiteux


3 jours sont passés et il est temps de prendre quelques minutes pour vous faire un post sur ma demi-course, ce n’est pas qu’elle en vaille la peine, mais ce trail est suffisamment beau et bien organisé pour en faire un poil de pub.
Entre dimanche dernier ou j’ai tenté le RAINKOPF et ce dimanche, rien n’a évolué sur le plan physique, j’ai été mis au repos total et j’ai enchainé les séances de mésothérapie, l’envie est tout de même là, et ce n’est que dimanche matin que je décide vraiment d’épingler le dossard.
Après un briefing sur la ligne pour nous mettre en garde contre les risques de glissade sur les parties détrempées. Le start est donné, les 2 premiers kilomètres nous menant à METZERAL sont plat et avalés assez rapidement, je suis au alentour de la 30ème place et tout va bien
Encore bien placé à ce moment là...

Nous attaquons ensuite la montée sur le ROTHENBRUNNEN, 8 kms et 700m de D+, désolé pour les non Alsaciens qui me liraient mais faudra vous débrouiller avec les noms imprononçables, d’entrée je sens que ça va être galère à cause du tendon qui me fait souffrir à chaque extension, le début de la montée se fait dans des prés ou nous partageons l’espace avec les vaches, avant de revenir sur un chemin forestier qui nous amène sur les chaumes, le single qui nous fait contourner le massif du STEINBERG est de toute beauté, pour moi un des plus beau passage de ce circuit, je cours cette partie avec CLAIRE VANSSON (1ère féminine à l’arrivée) et un autre coureur, 2 petits coups de cul à passer et nous descendons sur la ferme auberge du ROTHENBRUNNEN ou se trouve le 1er ravitaillement (10 kms et 1h07).

Dernier coup de cul avant le Rothenbrunnen

Aucun arrêt, j’attaque dans la foulée le dernier raidard de cette partie, pour rejoindre un chemin large qui nous amène au single qui descend sur le col du HILSENFIRST. Le début de la descente est technique, les mecs qui sont venu là casser les cailloux n’ont pas fait le ménage avant de partir, sur deux jambes c’est déjà pas facile, alors imaginez à cloche pieds, je crois que c’est là que j’ai achevé le tendon, je l’ai pas entendu hurler mais il me l’a fait savoir par la suite.
Pas facile de courir...


Ce single débouche sur un long, très long chemin forestier qui nous descend au fond de la vallée, c’est le moment que choisit le tendon pour se venger, il refuse catégoriquement de courir malgré de maintes tentatives, c’est l’âme en peine que je trottine jusqu’en bas, me faisant passer par de nombreux coureurs, la remontée sur le col d’OBERLAUCHEN débute par le même type de chemin mais se termine par une remontée d’alpage en trace directe dans la pente, tout le monde marche et à se petit jeu je me débrouille pas trop mal et reprends quelques places, nous sommes au 20ème et le second ravitaillement est proche. Un dernier single sur la ligne de crête et nous l’atteignons.
Arrivée au Breifirst

TUC à toute heure...

J’y retrouve Marie, lui explique que je suis sur une jambe et que je n’irais pas au bout, un aspirine et nous convenons d’une ultime tentative jusqu’au col d’HAHNENBRUNNEN, la descente m’y menant ne se passera pas mieux, impossible de courir, je joue la sécurité et décide de rendre le dossard, 23 kms et 2h30 de course.
Dommage vous n’aurez pas la suite du parcours, mais je peux vous dire qu’il en vaut la peine.
Pour moi rendez vous l’année prochaine avec un parcours modifié dixit les organisateurs, et en trainant sur le net, j’ai pu avoir un aperçu de ce que cela pourrait être, je ne dévoilerais pas l’info surtout que cela peut encore évoluer, mais ça risque d’être canon avec un début de course qui calmera tout le monde

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