26 septembre 2011

Première expérience en contre la montre...

Ce dimanche, Stéphane et moi étions à Kruth (68) pour la Grimpette du Frenz. Un contre la montre de 6.7km et D+ 485m.
En raison de sa blessure, Stef ne pourra y participer. Dommage car il aurait certainement fait un très bon temps vu le parcours (longues montées régulière et pas trop raides, très roulant avec seulement 2 petits raidards). Au final, c'est en tant que photographe qu'il y participera (cf. lien plus bas).
Si les premiers partent à 09h30, mon tour ne viendra qu'à 10h11... Parmi les derniers. J'ai donc pu m'échauffer tranquillement et surtout encourager les partants qu'ils soient humains ou canins. Eh oui, la course était mêlée également à un cani-cross. L'ambiance au départ était d'autant plus sympathique.

10h11, c'est mon tour de m'élancer. Mathilde Mura est partie 30 secondes avant moi, j'espère pouvoir la rattraper avant le début de la montée (autant se lancer des objectifs pour s'amuser!lol)
J'avale les 500m de bitume plat à moins de 4.30 au kilomètre. C'est un peu rapide pour moi vu la suite mais en même temps, je n'ai que 6km à courir donc il faut se donner à fond. Mathilde est à quelques mètres. Même si la montée a débuté, je la rattrape assez facilement et l'invite à prendre ma foulée. Sur les 3.5km de montée, on prends 250m de D+. Non seulement la pente est douce mais le chemin forestier est très roulant. On peut bien allonger la foulée. Au km 3, je rattrape un coureur avec son chien mais j'entends derrière nous le souffle d'un autre coureur qui nous remonte. S'il m'est impossible d’accélérer, je garde mon rythme en espérant que la descente arrive vite pour que je puisse un peu récupérer.

La voilà enfin. Au 4ème km, 500m de descente. Du pur bonheur. Même si je ne relâche pas, j'arrive à récupérer pour entamer la seconde partie du parcours avec un nouveau souffle. Les 500m de descente sont assez raides aussi j'allonge la foulée pour tenter de distancer le coureur qui gagne du terrain sur moi.

Fin de cette descente salvatrice, les hostilités peuvent reprendre. On attaque par un raidard d'une centaine de mètres. La progression est rendue un peu chaotique en raison des grumiers qui ont abîmé le chemin. D'ailleurs les organisateurs s'en excuseront or ce n'est ni de leur faute et n'oublions pas que c'est une course de montagne...

Malheureusement, c'est là que le coureur va réussir à me reprendre. Je prends sa foulée jusqu'au replat puis le  laisse partir pensant ne pas avoir la caisse pour tenir jusqu'au bout. Mauvais calcul après réflexion, j'aurais du tenter. S'ensuit la dernière montée assez raide qui mènera aux chaumes. N'ayant pas conscience que c'est bientôt la fin, je ne lâche pas encore les watts. Second regret. Heureusement, je m'en rends assez vite compte et dans une descente. Cela me permet de bien m'élancer et je termine au sprint.

34"44 à mon chrono, 34"54 au chrono officiel. Si seulement j'avais tenté ma chance à mi-parcours... Malgré ce regret, je termine 1ère féminine (une première) et 27ème au général. Stef était là pour immortaliser le moment (ou me faire faire réaliser la tête que j'ai quand je fais un sprint ?!?lol) Même s'il n'a pas pu courir, je suis bien contente qu'il ait été là car j'ai pu apprécier avec lui cette première fois où je termine 1ère féminine*.

*En même temps, je ne me voile pas la face, il n'y avait pas beaucoup de concurrence en féminine mais ce n'est pas une raison de bouder son plaisir! ;-)

Et les photos... Grimpette du Frenz, Dimanche 25 septembre 2011

25 septembre 2011

Petit clin d'oeil...

En attendant le récit ... 
Une photo de la Grimpette du Frenz... Un partenariat qui débute bien, plus d'infos à venir...
1ère féminine - 27ème au général

19 septembre 2011

Le VENTRON chronique d'une course inhabituelle !

A notre réveil, première constatation, la météo ne c’est pas plantée, une matinée bien automnale, il fait 8° et il pleut.
Arrivé à Cornimont, ça ne c’est pas arrangé, et tout le monde se pose la même question, comment s’habiller, d’autant que les organisateurs nous annoncent  5° au sommet, de la pluie et une visibilité réduite.
On part s’échauffer avec Marie, sur le début du circuit, le parcours à changé, moins de bitume et beaucoup plus de single , le départ est descendant sur une centaine de mètres, puis on monte assez sèchement sur une route avant d’entrer dans un premier single, je me dis qu’il faut être assez bien placé à ce moment pour ne pas se faire enfermer.
On retourne se placer sur la ligne de départ, on est plus vigilant à notre positionnement que sur les dernières couses, je me place en seconde ligne, à ma droite j’ai Gilles PERRIN et devant moi Dimitri HUARD (avec sa combi de l’équipe de France de triathlon, pas frileux le gars !), le start est donné, aussi tôt deux coureurs se détachent (HUARD et MOUGEL) suivi d’un jeune triathlète Allemand, à ma grande surprise je me retrouve 4ème, sans avoir l’impression d’être parti au sprint, à l’attaque du raidard l'Allemand coince un peu et je le passe, avant d’entrer dans le single Julien FRANCOIS me passe, une descente ou je récupère un peu et me fait doubler par PERRIN et l’Allemand qui descend comme une bombe, nous retombons de nouveau sur une route à la pente régulière, un groupe se forme ou je retrouve Philippe VAXELAIRE, je me cale en dernière position, sachant qu’à un moment je vais coincer et qu’il faudra gérer, mais je veux voir jusqu’ou je suis capable de tenir avec ce groupe normalement plus fort. On retrouve  des single bien glissant, et suivons notre chemin en file indienne, à une intersection notre groupe s’engage sur un chemin à gauche, ou la pente est assez (de plus en plus) prononcée tout le monde fait l’effort pour continuer à courir, après environ 500m nous croisons Giles PERRIN qui avait pris quelques mètres d’avance et redescend, plus de balisage, moment d’interrogation mauvaise direction ou pas, d’autant que d’autre coureurs arrivent derrière nous, nous repartons dans la même direction, puis nous arrêtons de nouveau, re palabre, et tout explose il y en a qui décide de continuer et d’autres de faire demi tour, je fais partie du deuxième groupe je rebrousse chemin, en descendant nous croisons pas mal de coureurs dont le groupe ou est Marie, tout le monde fait demi tour, un peu plus bas à l’intersection nous voyons maintenant les coureurs prendre le chemin de droite, effectivement en y regardant de plus prêt il y à un reste de sciure, les organisateurs ont fait tout le balisage à la sciure la veille mais avec les fortes pluies de la nuit et de la matinée une grande partie a disparu.
A ce moment le moral flanche, j’avais fait l’effort pour faire le start et rester dans les 10, la j’ai plus envie, Marie tente de me remotiver mais rien n‘y fait, je lui dis de faire sa course et que je fini en randonnant, j’adopte un train de sénateur et me fait passer par beaucoup de coureurs, même si c’est la course je suis déçu, enfin je dois juste finir pour valider mon classement au trophée mais je sais que je vais marquer beaucoup trop de point, pourtant le parcours est magnifique, de nombreux singles ( bien boueux en cette journée de pluie), doucement je remonte des coureurs partis trop vite mais sans accélérer, au 10ème je suis pointé 52, le plus gros du D+ est passé nous sommes sur de larges chemins, ou single assez plat et ou il faut relancer, les jambes sont là et j’accélère un peu, la dernière boucle sur les chaumes ou je passe encore deux coureurs et je fini 43, un classement anecdotique et sans importance compte tenu des conditions, les organisateurs ont beaucoup de mal à sortir un classement de nombreux coureurs s’étant perdus, les premiers qui ont continué, ayant retrouvé la course plus loin mais avec moins de kilomètres, enfin la pagaille, à cet instant je ne regrette pas d’avoir randonné.
Jamais je ne saurais combien de temps, j’aurais pu tenir et accompagner le groupe ou j’étais, c’est un peu décevant, je n’en veux pas aux organisateurs, ils doivent composer avec les contraintes édicter par l’administration du parc naturel des ballons, et c’est à nous coureurs d’être plus vigilant.
La déception passé, je pense aller faire la course de remplacement de l’HOLANDSBOURG, le trail du RAINKOPF une semaine avant les MARCAIRES, pour éliminer ce résultat de mon classement au trophée des Vosges et essayer d’améliorer ma marque.

18 septembre 2011

Montée du Grand Ventron - Dimanche 18 septembre 2011

Il nous manquait une moyenne, notre choix s'est porté sur la Montée du grand Ventron. Une course de 15,7km et 820m de D+. Même si la tête n'était pas forcément à ça et malgré une météo pluvieuse, nous nous levons à 6h30 pour aller à Cornimont (88). Donc un lever aux aurores...
Arrivé sur place, nous découvrons qu'il n'y a qu'un peu plus de 90 inscrits... Un chiffre qui n'est pas de bon augure pour le Trophée des Vosges car l'un des paramètre qui entre dans le calcul des points c'est le nombre de classés. Mais bon, on y est, on y reste.
Petit tour de chauffe sur le début du circuit histoire de savoir à quelles sauces on va être mangés... Le parcours attaque direct par un raidillon... Au moins, ça va calmer rapidement!
On retrouve sur la ligne de départ Philippe Vaxelaire, Claire Vannson et Sandrine Scharff Jamot. De vrais challengers dans nos catégories respectives.

9h30, la course est lancée. Stef fait un start du tonnerre, perso, je me mets dans les pas de Claire. Sur les 3er km, Claire, Sandrine et moi ferons la course ensemble. Ce début de parcours est une succession de montées raides, des descentes très rapides et quelques parties roulantes.
Arrivé au 3ème km... on constate qu'on s'est planté de chemin, demi tour. Pour stef, ce sera un vrai coup dur. Jusque là, il était dans les 10er (même 3ème à un moment donné). Cette erreur lui fait perdre plus d'une 20aine de places. J'aurais beau tenté de le remotiver, rien à faire. Il se met en mode rando mais m'encourage à reprendre la course. Je tergiverse une 30aine de secondes puis prends la foulée de Sandrine qui avait pris un peu de retard.
A partir de là, et jusqu'au 10ème km ce ne sera plus que de la montée soit sur des chemins forestiers soit dans des sentiers. Si le temps avait été de la partie, cette partie du parcours aurait été un vrai bonheur. Mais la pluie avait rendu le terrain boueux. Si dans un premier temps, je faisais attention à ne pas mettre les pieds dans les flaques, dans la boue... j'ai très vite arrêté. Pas le temps de tergiverser, faut courir.

Le10ème km passé, il est enfin possible de relancer. Malheureusement pour moi, mon moteur cale, plus de jus. Pour la première fois, j'avais décidé de courir sans eau et je pensais que les 2 ravitos du parcours suffiraient. Pas du tout le bon plan. J'aime boire un petit peu régulièrement. Et là, je devais attendre et boire beaucoup d'un coup. Il fallait tenter, mais sur plus de 10km, c'est pas la bonne option me concernant.

Je ferais les 6 derniers km tant bien que mal en courant sur les parties roulantes à 5" au kilomètre. A posteriori, c'est tout de même une bonne allure vu que j'avais déjà 10bornes et un peu plus de 500m de D+ dans les pattes.  Faut bien trouver du positif, non ?!?lol

Arrive la dernière petite boucle. L'auberge du Ventron (arrivée de la course) est sur notre droite, elle nous fait de l'oeil mais c'est le chemin de gauche que nous devons prendre. Petit passage dans les chaumes puis c'est la forêt. La pluie est de plus en plus drue, le terrain est toujours aussi glissant et je ne vois plus aucun concurrent devant moi aussi je dois (en plus) me concentrer sur le balisage. Cette course semble devenir un véritable chemin de croix. Mais l'arrivée n'est plus loin, et 1h34 après le départ, je la franchis enfin, 2nde féminine. Stef terminera à peine 1 minute derrière moi malgré le mode rando qu'il avait adopté.

Une vraie déception pour lui et une 2nde place pour moi mais en demi teinte. Demi teinte car si Sandrine ne s'était pas trompée de chemin au 13ème km, c'est elle qui aurait eu cette seconde place...

Un dernier paragraphe pour tirer mon chapeau aux organisateurs. En effet, le balisage laissait à désirer, même eux l'auront admis. Néanmoins, la météo peu clémente ne les a pas aidé et ils ne semblent pas être très nombreux dans l'organisation. Mais je suis certaine qu'il sauront tirer profit de leurs erreurs et qu'ils ne sont pas sourds aux remarques des coureurs. Ils en ont déjà fait la démonstration en 2010 en changeant le parcours qui comptait auparavant trop de routes forestières (dixit les participants).

02 septembre 2011

Fin du premier bloc TRAIL DES MARCAIRES

Dimanche une dernière sortie longue de 50 bornes dans les hautes Vosges, terminera un premier bloc de préparation de six semaines, programme respecté à la lettre si ce n'est une coupure de 5 jours après mon abandon aux crêtes pour soigner une contracture au mollet.
Pas mal de bornes et de D+ durant cette période, à différentes allures, dans le but de retrouver la caisse, après une coupure estivale de deux semaines en juillet, concluant un début de saison plutôt chargé. Si il y a un peu plus d'une semaine, je pensais être encore très loin d'un embryon de forme, cela n'était du qu'à une fatigue générale du aux séances qui s’enchaînaient à un rythme de cinq par semaine, avec des weekend corsés. La micro coupure suite à la blessure a fait son plus grand bien, le weekend dernier deux séances de D+ à CHAMONIX avec Marie, m'ont laissé entrevoir que la caisse arrivait.
Maintenant place à une mini récup avant d'entamer un nouveau bloc lui aussi de 6 semaines. 

Ca en vaut la peine


Le logo du coach, pour ceux que ça intéresse, visitez son site : www.fartleck.com

Un peu de musique !!!

Le nouvel album des Red Hot Chili Pepper, toujours aussi bon, il tourne en boucle sur l'ordi, dans la voiture, sur l'iphone, après avoir raté les billets pour Bercy en octobre, j'espère avoir plus de chance pour le stade de France en 2012 !!!