19 septembre 2011

Le VENTRON chronique d'une course inhabituelle !

A notre réveil, première constatation, la météo ne c’est pas plantée, une matinée bien automnale, il fait 8° et il pleut.
Arrivé à Cornimont, ça ne c’est pas arrangé, et tout le monde se pose la même question, comment s’habiller, d’autant que les organisateurs nous annoncent  5° au sommet, de la pluie et une visibilité réduite.
On part s’échauffer avec Marie, sur le début du circuit, le parcours à changé, moins de bitume et beaucoup plus de single , le départ est descendant sur une centaine de mètres, puis on monte assez sèchement sur une route avant d’entrer dans un premier single, je me dis qu’il faut être assez bien placé à ce moment pour ne pas se faire enfermer.
On retourne se placer sur la ligne de départ, on est plus vigilant à notre positionnement que sur les dernières couses, je me place en seconde ligne, à ma droite j’ai Gilles PERRIN et devant moi Dimitri HUARD (avec sa combi de l’équipe de France de triathlon, pas frileux le gars !), le start est donné, aussi tôt deux coureurs se détachent (HUARD et MOUGEL) suivi d’un jeune triathlète Allemand, à ma grande surprise je me retrouve 4ème, sans avoir l’impression d’être parti au sprint, à l’attaque du raidard l'Allemand coince un peu et je le passe, avant d’entrer dans le single Julien FRANCOIS me passe, une descente ou je récupère un peu et me fait doubler par PERRIN et l’Allemand qui descend comme une bombe, nous retombons de nouveau sur une route à la pente régulière, un groupe se forme ou je retrouve Philippe VAXELAIRE, je me cale en dernière position, sachant qu’à un moment je vais coincer et qu’il faudra gérer, mais je veux voir jusqu’ou je suis capable de tenir avec ce groupe normalement plus fort. On retrouve  des single bien glissant, et suivons notre chemin en file indienne, à une intersection notre groupe s’engage sur un chemin à gauche, ou la pente est assez (de plus en plus) prononcée tout le monde fait l’effort pour continuer à courir, après environ 500m nous croisons Giles PERRIN qui avait pris quelques mètres d’avance et redescend, plus de balisage, moment d’interrogation mauvaise direction ou pas, d’autant que d’autre coureurs arrivent derrière nous, nous repartons dans la même direction, puis nous arrêtons de nouveau, re palabre, et tout explose il y en a qui décide de continuer et d’autres de faire demi tour, je fais partie du deuxième groupe je rebrousse chemin, en descendant nous croisons pas mal de coureurs dont le groupe ou est Marie, tout le monde fait demi tour, un peu plus bas à l’intersection nous voyons maintenant les coureurs prendre le chemin de droite, effectivement en y regardant de plus prêt il y à un reste de sciure, les organisateurs ont fait tout le balisage à la sciure la veille mais avec les fortes pluies de la nuit et de la matinée une grande partie a disparu.
A ce moment le moral flanche, j’avais fait l’effort pour faire le start et rester dans les 10, la j’ai plus envie, Marie tente de me remotiver mais rien n‘y fait, je lui dis de faire sa course et que je fini en randonnant, j’adopte un train de sénateur et me fait passer par beaucoup de coureurs, même si c’est la course je suis déçu, enfin je dois juste finir pour valider mon classement au trophée mais je sais que je vais marquer beaucoup trop de point, pourtant le parcours est magnifique, de nombreux singles ( bien boueux en cette journée de pluie), doucement je remonte des coureurs partis trop vite mais sans accélérer, au 10ème je suis pointé 52, le plus gros du D+ est passé nous sommes sur de larges chemins, ou single assez plat et ou il faut relancer, les jambes sont là et j’accélère un peu, la dernière boucle sur les chaumes ou je passe encore deux coureurs et je fini 43, un classement anecdotique et sans importance compte tenu des conditions, les organisateurs ont beaucoup de mal à sortir un classement de nombreux coureurs s’étant perdus, les premiers qui ont continué, ayant retrouvé la course plus loin mais avec moins de kilomètres, enfin la pagaille, à cet instant je ne regrette pas d’avoir randonné.
Jamais je ne saurais combien de temps, j’aurais pu tenir et accompagner le groupe ou j’étais, c’est un peu décevant, je n’en veux pas aux organisateurs, ils doivent composer avec les contraintes édicter par l’administration du parc naturel des ballons, et c’est à nous coureurs d’être plus vigilant.
La déception passé, je pense aller faire la course de remplacement de l’HOLANDSBOURG, le trail du RAINKOPF une semaine avant les MARCAIRES, pour éliminer ce résultat de mon classement au trophée des Vosges et essayer d’améliorer ma marque.

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