Petit retour sur cette course qui
ne devait pas être à mon programme, pour une première édition, les
organisateurs ont tapé dans le mille, tout d’abord un parcours magnifique (pour
le petit) bien réparti entre single et chemins forestiers, parties en sous bois
et chaumes, descentes techniques et roulantes.
Sur le plan logistique, ils s’appuient
sur les structures de la station de ski de la BRESSE, le temps magnifique de ce
we, fini de faire de cette journée un très bon moment, et pour couronner le tout
un repas compris dans le prix de l’inscription, que demander de plus !!!
Coté course, si je m’y suis
inscrit, c’était en théorie pour annuler mon résultat de la montée du VENTRON
(voir CR), sauf qu’entre temps c’est rappelé à moi, une vielle blessure qui m’a
déjà value pas mal de déboires. Je n’ai pas parcouru un seul kilomètre depuis
deux semaines, et jusqu’au dernier moment j’hésiterais à prendre le départ, la
blessure est toujours présente et ce n’est que pour tester ma capacité à
prendre le départ du TRAIL DES MARCAIRES le 09/10 que j’ai épinglé le dossard.
Je suis donc avec une centaine d’autres
coureurs sur la ligne de départ, le start est assez rapide, un tour des pistes
de ski de fond du LISPACH avant d’attaquer les choses sérieuses via la montée d’une
piste de ski ALPIN, je suis à ce moment pointé à la 13ème place, nous
longeons le lac de BLANCHEMER avant d’entamer une partie en sous bois ou la
pente devient plus prononcée, nous sommes au 6ème kms, mais la
douleur au tendon devient très présente et handicapante, je décide d’assurer le
coup pour ne pas aggraver la blessure, et je ne force plus, je perds beaucoup
de place mais je me fixe comme objectif de rejoindre l’arrivée à la 35ème place
maxi. Je passe le sommet du RAINKOPF en 32ème positions, le panorama est canon,
pas un nuage à l’horizon, du pur bonheur.
Il ne reste maintenant plus que
de la descente, plus qu’à assurer la place, après un début technique, la
descente ne présente aucun piège, un beau single, un passage sur les ponts de
bois du lac de la LANDE et retour sur les pistes de ski, une belle boite sur un
passage en devers mais sans conséquence hormis quelques égratignures, et le passage
sous l’arche en 34ème place, celle-ci est anecdotique mais elle me
permet de gagner 20 points au trophée et retrouver la place perdue au VENTRON.
Ma première pensée est de me dire
que je viens de perdre 12 semaines de préparation pour les MARCAIRES, que je ne
vois pas comment faire 50 bornes dans une semaine alors que le tendon n’a pas tenu
15, difficile de relativiser même s’il y a plus grave dans la vie, le moral est
au plus bas.
En conclusion, sans l’annulation de
la montée de l’HOLANDSBOURG, je ne serais pas venu courir cette course, et c’aurait
été dommage.
Rien de plus rageant qu'une blessure alors que l'objectif est à bout de bras. Maintenant, tu es le seul à savoir ce que tu peux faire ou non sans mettre ta pratique sportive en péril.
RépondreSupprimerMais les 12 semaines de prépa ne sont pas perdues, j'en reste persuadée. C'est une base de travail pour la suite. Une très bonne base, même!
Et concernant cette course de dimanche (où j'aurais aimé être là pour t'encourager ;-), être 34ème, et faire le temps que tu as fait alors que tu es blessé... Chapeau! Les entraînements ont payé, blessure ou pas blessure. Et tu assures!
En tout les cas, j'ai réellement envie et hâte de courir avec toi!