04 octobre 2011

RAINKOPF TRAIL


Petit retour sur cette course qui ne devait pas être à mon programme, pour une première édition, les organisateurs ont tapé dans le mille, tout d’abord un parcours magnifique (pour le petit) bien réparti entre single et chemins forestiers, parties en sous bois et chaumes, descentes techniques et roulantes.
Sur le plan logistique, ils s’appuient sur les structures de la station de ski de la BRESSE, le temps magnifique de ce we, fini de faire de cette journée un très bon moment, et pour couronner le tout un repas compris dans le prix de l’inscription, que demander de plus !!!

Coté course, si je m’y suis inscrit, c’était en théorie pour annuler mon résultat de la montée du VENTRON (voir CR), sauf qu’entre temps c’est rappelé à moi, une vielle blessure qui m’a déjà value pas mal de déboires. Je n’ai pas parcouru un seul kilomètre depuis deux semaines, et jusqu’au dernier moment j’hésiterais à prendre le départ, la blessure est toujours présente et ce n’est que pour tester ma capacité à prendre le départ du TRAIL DES MARCAIRES le 09/10 que j’ai épinglé le dossard.

Je suis donc avec une centaine d’autres coureurs sur la ligne de départ, le start est assez rapide, un tour des pistes de ski de fond du LISPACH avant d’attaquer les choses sérieuses via la montée d’une piste de ski ALPIN, je suis à ce moment pointé à la 13ème place, nous longeons le lac de BLANCHEMER avant d’entamer une partie en sous bois ou la pente devient plus prononcée, nous sommes au 6ème kms, mais la douleur au tendon devient très présente et handicapante, je décide d’assurer le coup pour ne pas aggraver la blessure, et je ne force plus, je perds beaucoup de place mais je me fixe comme objectif de rejoindre l’arrivée à la 35ème place maxi. Je passe le sommet du RAINKOPF en 32ème positions, le panorama est canon, pas un nuage à l’horizon, du pur bonheur.

Il ne reste maintenant plus que de la descente, plus qu’à assurer la place, après un début technique, la descente ne présente aucun piège, un beau single, un passage sur les ponts de bois du lac de la LANDE et retour sur les pistes de ski, une belle boite sur un passage en devers mais sans conséquence hormis quelques égratignures, et le passage sous l’arche en 34ème place, celle-ci est anecdotique mais elle me permet de gagner 20 points au trophée et retrouver la place perdue au VENTRON.

Ma première pensée est de me dire que je viens de perdre 12 semaines de préparation pour les MARCAIRES, que je ne vois pas comment faire 50 bornes dans une semaine alors que le tendon n’a pas tenu 15, difficile de relativiser même s’il y a plus grave dans la vie, le moral est au plus bas.

En conclusion, sans l’annulation de la montée de l’HOLANDSBOURG, je ne serais pas venu courir cette course, et c’aurait été dommage.

1 commentaire:

  1. Rien de plus rageant qu'une blessure alors que l'objectif est à bout de bras. Maintenant, tu es le seul à savoir ce que tu peux faire ou non sans mettre ta pratique sportive en péril.
    Mais les 12 semaines de prépa ne sont pas perdues, j'en reste persuadée. C'est une base de travail pour la suite. Une très bonne base, même!
    Et concernant cette course de dimanche (où j'aurais aimé être là pour t'encourager ;-), être 34ème, et faire le temps que tu as fait alors que tu es blessé... Chapeau! Les entraînements ont payé, blessure ou pas blessure. Et tu assures!
    En tout les cas, j'ai réellement envie et hâte de courir avec toi!

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