31 octobre 2011

Le Trophée des Vosges... c'est fini!

Après plus de 8 mois de compétitions, le Trophée des Vosges est enfin terminé. Le couple de sportifs, Hervé Mougel et Claire Vannson gagnent avec brio cette édition 2011.
Un grand bravo à tous les deux qui ont enchainé plus de 17 courses...
Et quelques photos de cette dernière course du trophée, la corrida de Rimbach...

28 octobre 2011

Bilan et perspectives

Depuis mars, nous enchaînons les courses. Si je ne me trompe pas, nous avons à notre compteur depuis le mois de mars, 12 courses. Sur le papier, ça fait peu mais 12 courses, sur une période de 7 mois (coupure salavtrice dixit christophe), à raison d'une moyenne de 20km et 800m de D+ (minimum) par course... C'est tout de même pas mal, surtout pour une première année de compétition. Juste à y penser, j'en ai mal aux cannes!lol

Depuis Ottrott, je n'ai pas touché à une seule de mes paires de basket, si c'est possible!;-). On va dire que ce sont mes vacances sportives, j'ai le droit à 2/3 semaines (mais je doute que je tienne car mes jambes ne demandent que ça!). Un temps pour me poser et réfléchir à toute cette année écoulée et à la saison prochaine.

Concernant la saison 2011, je dirais que c'est que du positif. En même temps, je partais d'une page blanche mais tout de même... N'ayant aucun passif de coureuse, toutes les courses étaient une nouveauté pour moi : quel temps vais-je faire?, est-ce que je peux tenir autant de km?, sur quelle vitesse je peux me baser?etc. Au final, les résultats ont dépassé toutes nos espérances. C'est le fruit de l'entraînement conséquent que Stéphane et Christophe m'ont prodigué mais aussi de mon envie de me dépasser.
Côté coaching, je ne regrette pas d'avoir suivi Stef en prenant Christophe comme entraîneur. Il est à notre écoute, nous propose des plans d'entraînement variés qui nous permettent d'avoir de bonnes sensations lors des courses. Il est clair que c'est un travail sur la durée qui nous permettra de pallier nos points faibles mais après 6 mois de coaching nous sentons déjà les bénéfices.
Pour la compétition... je me suis découverte un esprit de combattante...lol Jamais je n'aurais cru pouvoir pousser mes limites juste pour un chrono ou une place. Il m'est même arrivée d'être déçue de pas avoir tenu des objectifs. Le plaisir reste toujours mon moteur mais cette envie de se dépasser en fait également parti. Bizarre pour une réfractaire à toute activité physique il y a encore 2 ans...
Enfin, sur la course à pied en elle-même, d'un sport individuel, c'est devenu à mes yeux, un sport collectif. J'ai jamais autant partagé tant sur les courses, les sorties nature en groupe ou à travers notre blog. Et l'état d'esprit du club dont nous faisons parti aujourd'hui -Colmar Marathon Club- ne fait que me confirmer mon idée.

Pour 2012... je pense que cela va débuter avec les cross. Le CMC souhaite faire une équipe féminine et l'idée me séduit. D'autant plus que c'est une bonne base de vitesse pour la saison qui débute...Ensuite, un rendez-vous incontournable à mes yeux... le Cross du Mont Blanc. J'y ai participé cette année et cela a été fantastique, le déclic. L'idée sera d'améliorer mon temps et de pas mal de minutes d'ailleurs... Ensuite, dans l'esprit du Trophée des Vosges, une succession de course de plus ou moins longue distance en nature. Je ne suis pas encore prête à passer au format de course typé trail. J'ai peur que le corps souffre trop et que le mental ne suive pas.

Maintenant, si Stef me lance un nouveau défi un peu fou, il n'est pas impossible que change totalement mes plan...

23 octobre 2011

Ottrott...j'adOOOOre...pas tant que ça!!!

J'ai un peu l'impression de passer pour une trompette...

2ème proclamée, je passe 3ème sur le classement papier...Hum hum... c'est quoi cette histoire?!? Je relativise mes éloges quant à l'organisation.

En tout les cas, il me reste la photo finish pour preuve de ma bonne foi! lol Et surtout, LE PLUS IMPORTANT, mon chrono qu'ils ne pourront pas m'enlever : 42"40 soit 20secondes en-dessous de mon objectif !

TROP HAPPY et pas rancunière, l'erreur est humaine (il y a que ceux qui font rien qui se trompent pas!) ;-)

Ottrott...j'adOOOOre!

Pour terminer la saison, j'avais envie de me faire plaisir et tenter le 10km d'Ottrott. Bon, c'est clair que les 10 c'est pas ma spécialité mais il y a tout de même une bosse... ;-)
A défaut de beaucoup d'entraînements ces trois dernières semaines, je compte sur ma niac et mes acquis. Dimanche dernier, j'étais allée reconnaître le terrain, histoire de savoir dans quoi je me lancais. Stef m'accompagnait à vélo. On termine en 45". 10min de moins qu'en 2008 ma première participation au 10. De bon augure même très bon. Petit bonus, Gilles Meyer du team Jog'R m'a testé sur le dernier km en me faisant tenir à 17km/h. Je dis pas que j'ai terminé comme une fleurs... mais j'ai tenu!

Ce matin, levé à 7h pour un départ à 7h45. Chloé est de la partie (ça me fait trop plaisir!). Arrivé à Ottrott, comme d'hab' l’organisation est impec' côté parking. On est garé en 2/2. Retrait du dossard, récup' du t-shirt souvenir, l'avant dernier S -ouf!-, petit tour du côté des vestiaires et je suis prête.
Stef m'indique les exercices que je dois faire pour m'échauffer...footing et accélération... 9h30, je me présente au sas. Je suis en 1ère ligne avec les cadors dont Arnaud Bucher à ma droite. La pression monte! Dernier conseil de Stef avant le départ...ne pas me laisser entraîner par le groupe.

Ca y est, je suis seule, plus que quelques secondes avant le start.

9h45, les festivités commencent. Je me lance dans la course, nez dans le guidon. Je suis assez facile et je réalise que je suis encore avec Arnaud. Là, il y a un souci, c'est pas ma place. Bizarrement, au même moment, je commence à avoir des difficultés à respirer... Hum hum, je crois que j'ai pris un faux rythme et avec l'euphorie du début de course, je m'en suis pas aperçu... Stef me connaît bien.
Bon, c'est pas tout ça, mais faut malgré tout tenir, il y a encore 9km...Heureusement, la partie dans les vignes est descendante, j'arrive cahin caha à respirer. La partie dans le village passe aussi, c'est plat aussi, je relance, je réussi à récupérer un peu dans la première bosse. S'ensuit une partie hyper roulante sur le bitume avant d'attaquer la vraie bosse. 

Déjà 4km de passés, et la partie que je préfère commence, la montée et ses chemins forestiers. Des coureurs me dépassent mais j'en dépasse pas mal aussi. J'arrive enfin à retrouver un souffle à peu près raisonnable. Je passe le 5ème kilo et la moitié du D+ en 23". J'en chie mais je m'interdis de marcher. Ce serait tellement plus facile mais j'imagine Stef me sermonner s'il l'apprenait... Donc, je cours. ;-) 
Une féminine me dépasse. Je l'accroche sur 100mètres puis je lâche préférant garder mon rythme et la rattraper dans la descente. Moment magique pour terminer la montée, sur les derniers mètres avant d'attaquer le descente, un superbe cliché :  le soleil qui perce à travers le brouillard avec la forêt en premier plan.

Pour la descente, je lâche les watts. Je suis les conseils de Stef, j'arrête de réfléchir, il n'y a plus que 4km et quasiment que de la descente et des parties roulantes. J'arrête de regarder ma montre et je me donne à fond. Ca me fait penser aux séances de seuil que Christophe nous fait faire...en pire!lol
Plus que 3km dont une grosse partie en descente. Un coureur va me faire le rythme et surtout me rassurer en me disant que la 3ème féminine est loin derrière. Je ne lâche rien. Plus qu'une place, c'est un temps que je cherche : moins de 43". Sur le dernier km, je serais largement sous les 4" au kilo. Bon, la descente dans le village aide pas mal mais tout de même!lol

Arrivée en 43"19 à mon chrono (que j'ai oublié d'éteindre comme d'hab'), plus qu'à attendre le chrono officiel. C'est géant, je me suis dépassée. J'ai pas atteint mon objectif mais c'est pas grave, il faut apprécier le moment présent.

Côté course, le 10km d'Ottrott reste un très beau parcours qui allie la route, les sentiers viticoles et les chemins forestiers. Côté organisation, le CLDO est au top, plus de 20 ans d'expérience, ça paie. Seul bémol, le parcours de la marche nordique. Si le principe d'une marche nordique est très sympa, le fait qu'ils partent 15" avant les coureurs du 10 n'est pas judicieux à mes yeux. Surtout pour la gestion de la descente en forêt. Les chemins ne sont pas si large que ça... et avec les bâtons des marcheurs, ils ont vite fait de te donner un coup sans faire exprès... 

En gros, que du positif! Et je tiens à remercier les organisateurs pour tous les cadeaux que nous avons reçu... J'avais l'impression d'être à Noël avant l'heure! ;-)



18 octobre 2011

La poisse

Depuis plus d'un mois Stef traîne une vilaine blessure au tendon d’Achille. S'il arrivait encore à courir les premiers temps, aujourd'hui c'est repos total et ce depuis presque 15jours.
Difficile à vivre pour lui qui est hyper actif et surtout hyper sportif...

En attendant, c'est vélo et repos... Il a eu la gentillesse de m'accompagner ce dimanche pour reconnaître le parcours du 10km d'Ottrott. On a pu apprécier ce petit village de la plaine d'Alsace, ses vignes et une petite partie des bois environnants. Rassurez-vous, il était à vélo, (moi je courais) et il me conseillait pour le jour J (mon coach favori!). Même si c'était un très bon moment, c'était pas le même plaisir que d'habitude, surtout pour lui.

Croisons les doigts pour que sa blessure guérisse enfin et ne reviennent plus!!!

12 octobre 2011

Trail Centre Alsace + Jog'R = Nous courons pour le plaisir

C'est officiel, Trail Centre Alsace est partenaire de Jog'R. 
Comme nous, Yann, John et toute l'équipe Jog'R sont des passionnés de sports outdoors. 

Ensemble nous souhaitons promouvoir le trail en proposant tout au long de l'année des sorties nature ainsi que des reco' de courses. Pas de prise de tête, juste se faire plaisir ensemble en découvrant de nouveaux parcours

Et le petit plus qui fait tout... Jog'R, c'est un large choix tant sur les chaussures, vêtements, accessoires, mais aussi un conseil de qualité !

photos trail des Marcaires

Pour ceux qui veulent récupérer des photos de la course :

Trail des Marcaires - 09_10_2011


Les Marcaires façon canard boiteux


3 jours sont passés et il est temps de prendre quelques minutes pour vous faire un post sur ma demi-course, ce n’est pas qu’elle en vaille la peine, mais ce trail est suffisamment beau et bien organisé pour en faire un poil de pub.
Entre dimanche dernier ou j’ai tenté le RAINKOPF et ce dimanche, rien n’a évolué sur le plan physique, j’ai été mis au repos total et j’ai enchainé les séances de mésothérapie, l’envie est tout de même là, et ce n’est que dimanche matin que je décide vraiment d’épingler le dossard.
Après un briefing sur la ligne pour nous mettre en garde contre les risques de glissade sur les parties détrempées. Le start est donné, les 2 premiers kilomètres nous menant à METZERAL sont plat et avalés assez rapidement, je suis au alentour de la 30ème place et tout va bien
Encore bien placé à ce moment là...

Nous attaquons ensuite la montée sur le ROTHENBRUNNEN, 8 kms et 700m de D+, désolé pour les non Alsaciens qui me liraient mais faudra vous débrouiller avec les noms imprononçables, d’entrée je sens que ça va être galère à cause du tendon qui me fait souffrir à chaque extension, le début de la montée se fait dans des prés ou nous partageons l’espace avec les vaches, avant de revenir sur un chemin forestier qui nous amène sur les chaumes, le single qui nous fait contourner le massif du STEINBERG est de toute beauté, pour moi un des plus beau passage de ce circuit, je cours cette partie avec CLAIRE VANSSON (1ère féminine à l’arrivée) et un autre coureur, 2 petits coups de cul à passer et nous descendons sur la ferme auberge du ROTHENBRUNNEN ou se trouve le 1er ravitaillement (10 kms et 1h07).

Dernier coup de cul avant le Rothenbrunnen

Aucun arrêt, j’attaque dans la foulée le dernier raidard de cette partie, pour rejoindre un chemin large qui nous amène au single qui descend sur le col du HILSENFIRST. Le début de la descente est technique, les mecs qui sont venu là casser les cailloux n’ont pas fait le ménage avant de partir, sur deux jambes c’est déjà pas facile, alors imaginez à cloche pieds, je crois que c’est là que j’ai achevé le tendon, je l’ai pas entendu hurler mais il me l’a fait savoir par la suite.
Pas facile de courir...


Ce single débouche sur un long, très long chemin forestier qui nous descend au fond de la vallée, c’est le moment que choisit le tendon pour se venger, il refuse catégoriquement de courir malgré de maintes tentatives, c’est l’âme en peine que je trottine jusqu’en bas, me faisant passer par de nombreux coureurs, la remontée sur le col d’OBERLAUCHEN débute par le même type de chemin mais se termine par une remontée d’alpage en trace directe dans la pente, tout le monde marche et à se petit jeu je me débrouille pas trop mal et reprends quelques places, nous sommes au 20ème et le second ravitaillement est proche. Un dernier single sur la ligne de crête et nous l’atteignons.
Arrivée au Breifirst

TUC à toute heure...

J’y retrouve Marie, lui explique que je suis sur une jambe et que je n’irais pas au bout, un aspirine et nous convenons d’une ultime tentative jusqu’au col d’HAHNENBRUNNEN, la descente m’y menant ne se passera pas mieux, impossible de courir, je joue la sécurité et décide de rendre le dossard, 23 kms et 2h30 de course.
Dommage vous n’aurez pas la suite du parcours, mais je peux vous dire qu’il en vaut la peine.
Pour moi rendez vous l’année prochaine avec un parcours modifié dixit les organisateurs, et en trainant sur le net, j’ai pu avoir un aperçu de ce que cela pourrait être, je ne dévoilerais pas l’info surtout que cela peut encore évoluer, mais ça risque d’être canon avec un début de course qui calmera tout le monde

Trail des marcaires vu de...

Jusqu'au bout Stef attendra le dernier moment pour se décider à partir. Sa blessure au tendon d’Achille le fait souffrir mais l'envie de faire le Trail des Marcaires est beaucoup plus forte.

Samedi, on récupère le dossard histoire de pas se lever trop tôt le lendemain matin (5h45 tout de même...) puis séance de shopping ;-) sur Colmar.


Dimanche matin, le réveil sonne (hard de se lever aussi tôt un dimanche matin). Et à 6h30, on est sur la route pour arriver sur place à 07h30 soit un peu plus d'1h avant le départ. Il fait plutôt doux, la météo est finalement clémente.

Un petit tour sur la ligne de départ, dans le complexe puis Stef se mets en tenue de warior! Une 15aine de minutes avant le départ, il va faire quelques foulées histoire de voir si la cheville tient. Je le bombarde alors avec le réflex histoire de bien voir sa foulée... C'est pas gégé! J'appréhende de plus en plus cette course pour lui. Il va pas mal souffrir mais c'est un grand garçon, c'est lui qui a mal et il est le seul à savoir ce qu'il arrivera à supporter.

Sur la ligne de départ, nous retrouvons Claire, Hervé et Sandrine. Cette course est une grande première pour Claire tant pour la distance que le dénivelé. J'apprends alors qu'elle a comme doux rêve de faire la CCC... Rêve que je partage mais qui nécessite une bonne dose d'entraînement et de volonté.
Quelques minutes avant le départ, je les abandonne pour me positionner un peu plus loin afin de pouvoir faire quelques clichés. Dernier bisou d'encouragement à mon cher et tendre.



Je me place juste à l'entrée d'un sentier qui créera très certainement un bouchon. C'est parfait. Installé sur mon rocher, en attendant les coureurs, je discute avec les autres suporters. Comme je m'en doutais, les coureurs arrivent tous en groupe et le bouchon se forme. En même temps de prendre quelques photos, je les encourage pour ce long périple qui débute... Je suis assez surprise de voir autant de jeunes. Jusqu'à présent les trails (enfin, surtout les ultras) étaient réputés pour être une discipline plus appréciés des "anciens" qui ont de l'expérience. Pourtant la moyenne d'âge des participants me paraît hyper jeune. Est-ce l'effet Kilian Jornet ? ou simplement une discipline qui commence à être connue et reconnue ?



Tous passés, je pars pour le Rothenbrunnen. A peine arrivé que je recommence à discuter, cette fois-ci avec une jeune femme qui est la compagne de Léo Bechet (2è au Rainkopf Trail du 2 octobre dernier). On discute course à pied, photos, maquillage (ben oui, on est entre fille tout de même) et voilà les premiers coureurs qui arrivent. Ils ont mis à peu près 1h pour faire 10km et 1000m de D+, chapeau! Hervé est 3ème, Jean-François Bomberger 4ème et Quentin Stéphan 5ème. Les premières féminines ne se feront pas trop attendre, Claire et Sandrine arrivent même pas 10minutes après. Courage les filles. Et juste derrière, Stef est là. Il décide de continuer jusqu'au Breitfirst et il avisera. Il a mal mais la douleur est supportable.





A peine passé, je pars pour le Breitfirst. 

La compagne à Léo me suit car elle ne connaît pas le chemin. J'ai peur qu'elle arrive trop tard aussi, je booste. Mais sa voiture n'est pas du même avis aussi, je l'attendrais à quelques endroits stratégiques. Heureusement, nous arrivons largement à temps pour voir les premiers passer. Stéphane Maure est toujours en tête mais cette fois-ci, il est suivi par Quentin Stéphan et Hervé. Les écarts commencent à se faire entre les coureurs. Léo arrivent en 5ème position. Un diesel me disait son amie...




Claire et Sandrine arrivent elles aussi. Comme elles me l'avaient promis, j'ai le droit à de beaux sourires pour les photos. Stef n'est malheureusement plus juste derrière elles. 
 

Mais il ne se fera pas trop attendre. Malheureusement, son visage est très marqué. Il se prends quelques minutes pour se décider s'ils continuent ou pas. Autant il gère très bien les montées, autant les descentes le font énormément souffrir... Finalement il décide de pousser jusqu'au col d'Hannenbrunnen. Je l'y retrouve même pas 10minutes après et il décide d'arrêter.

Comme il le dit, la douleur a été plus forte que l'envie.Dommage, car cette course lui tenait réellement à coeur et il est décevant qu'à cause d'une blessure les semaines de préparation n'aboutissent à rien. 

Après qu'il ait pris sa douche au complexe, nous avons tout de même attendu les premiers. Et c'est Léo qui gagne, un vrai diesel, c'est ça! Il boucle les 47km et 2500 de D+ en 4h12 avec 10" d'avance sur Quentin Stéphan. Impressionnant pour ce jeune sénior... Si chez les femmes le niveau en course montagne est en train de s'élever, c'est également le cas chez les hommes. Claire termine devant Sandrine en 5h19. Mais aussi devant Hervé qui à 16km de l'arrivée, n'a plus trouvé l'énergie pour courir... 

Pour résumé, une très belle course. Déception bien entendu pour Stéphane mais aussi du positif. L'entraînement porte ses fruits, il a plus de vitesse, il encaisse beaucoup plus facilement les bornes et le D+. Mais les blessures font aussi partie de la vie d'un coureur tout comme les coups de moins bien (cf. Hervé). Il faut savoir prendre le temps de  se reposer et se soigner pour préserver la suite...

Toutes les autres photos sur picasa...Trail des Marcaires 2011

04 octobre 2011

RAINKOPF TRAIL


Petit retour sur cette course qui ne devait pas être à mon programme, pour une première édition, les organisateurs ont tapé dans le mille, tout d’abord un parcours magnifique (pour le petit) bien réparti entre single et chemins forestiers, parties en sous bois et chaumes, descentes techniques et roulantes.
Sur le plan logistique, ils s’appuient sur les structures de la station de ski de la BRESSE, le temps magnifique de ce we, fini de faire de cette journée un très bon moment, et pour couronner le tout un repas compris dans le prix de l’inscription, que demander de plus !!!

Coté course, si je m’y suis inscrit, c’était en théorie pour annuler mon résultat de la montée du VENTRON (voir CR), sauf qu’entre temps c’est rappelé à moi, une vielle blessure qui m’a déjà value pas mal de déboires. Je n’ai pas parcouru un seul kilomètre depuis deux semaines, et jusqu’au dernier moment j’hésiterais à prendre le départ, la blessure est toujours présente et ce n’est que pour tester ma capacité à prendre le départ du TRAIL DES MARCAIRES le 09/10 que j’ai épinglé le dossard.

Je suis donc avec une centaine d’autres coureurs sur la ligne de départ, le start est assez rapide, un tour des pistes de ski de fond du LISPACH avant d’attaquer les choses sérieuses via la montée d’une piste de ski ALPIN, je suis à ce moment pointé à la 13ème place, nous longeons le lac de BLANCHEMER avant d’entamer une partie en sous bois ou la pente devient plus prononcée, nous sommes au 6ème kms, mais la douleur au tendon devient très présente et handicapante, je décide d’assurer le coup pour ne pas aggraver la blessure, et je ne force plus, je perds beaucoup de place mais je me fixe comme objectif de rejoindre l’arrivée à la 35ème place maxi. Je passe le sommet du RAINKOPF en 32ème positions, le panorama est canon, pas un nuage à l’horizon, du pur bonheur.

Il ne reste maintenant plus que de la descente, plus qu’à assurer la place, après un début technique, la descente ne présente aucun piège, un beau single, un passage sur les ponts de bois du lac de la LANDE et retour sur les pistes de ski, une belle boite sur un passage en devers mais sans conséquence hormis quelques égratignures, et le passage sous l’arche en 34ème place, celle-ci est anecdotique mais elle me permet de gagner 20 points au trophée et retrouver la place perdue au VENTRON.

Ma première pensée est de me dire que je viens de perdre 12 semaines de préparation pour les MARCAIRES, que je ne vois pas comment faire 50 bornes dans une semaine alors que le tendon n’a pas tenu 15, difficile de relativiser même s’il y a plus grave dans la vie, le moral est au plus bas.

En conclusion, sans l’annulation de la montée de l’HOLANDSBOURG, je ne serais pas venu courir cette course, et c’aurait été dommage.