04 juin 2010

2 jours intensifs... Du 4 au 6 juin

A la fin de notre week-end de pentecôte à Cham', nous n'avions qu'une envie... y retourner. 15 jours plus tard, nous y étions. Chargement rapide de la camionnette le vendredi soir et départ en fin d'après-midi. Génial !
On arrive aux environs de 21h30 à Montroc, une petite commune appartenant au domaine de Chamonix-Mont Blanc. Alors que nous cherchions un lieu pour passer la nuit, une biche traverse la route. Époustouflant! Surtout qu'elle s'arrête à deux pas du véhicule et nous fixe, un moment qui nous paru durer une éternité.

Le lendemain matin, après une grasse matinée imprévue, nous partons pour l'aiguillette des Posette via le col des Montets.

Comme partout en France, le soleil est au rendez-vous. Dès les premières foulées, je comprends que ca va être hard today. En fait, même si j'avais le souffle, mes jambes ne suivaient pas. Et les montées... n'arrangent rien.

Néanmoins, il faut avancer et c'est ce que je fais. Heureusement, la motivation est là et au bout d'une heure d'ascension, nous arrivons au col des Posettes.

Nous étions aux portes de la haute montagne. Végétal et minéral se disputent le terrain. Des paysages montagneux à perte de vue. Et à l'arrivée à l'aiguillette des Posette...indescriptible! En fait, l'effort est largement récompensé.
Pour la descente, une série de single track sur lesquels nous pouvions courir avec en point de mire notre lieu de départ. Que du bonheur ! En plus, nous avons la chance de voir deux biches et un cerf sur le dernier kilomètre de notre sortie.

Après nous être installés au camping, une bonne douche bien méritée, un déjeuner délicieux et une sieste suivie de quelques massages, nous allons nous promener dans Chamonix et nous désaltérer dans un bar où nous avons pris nos habitudes.
Stef en profite pour s'acheter des bâtons Lekin en carbone pour résoudre mon problème et se faire plaisir par la même occasion. En effet, depuis un mois je cherchais des bâtons 2 brins, légers, qui m'aideront à gravir les 2500m D+ journaliers... Malheureusement, vu mon budget : 50€, seuls les bâtons Decathlon du team correspondaient à mes besoins. Or ils étaient en rupture de stock. Ce problème résolu grâce à Stef. Il ne me reste plus qu'à acheter le Zsport Runline et un tee-shirt de course à pied supplémentaire.

Le samedi soir, nous décidons du chemin que nous allions faire le lendemain. Une petite sortie cool vu que nous devions retourner en Alsace dans l'après-midi. Le trajet sera Chamonix, Le Flégère, Planpraz, Chamonix.

Lever aux aurores, et départ aux environs de 8h30 pour éviter les chaleurs.
La montée jusqu'à la Flégère est magnifique et le passage par la terrasse du refuge Le Floria est exceptionnel. 
Arrivé à La Flégère, nous nous lançons à l'assaut de Planpraz. Au départ, des singles tracks qui montent, descendent, montent et re re montent. Alors que Planpraz est en vue, nous commençons à galérer. Eh oui, il y a encore de la neige et les pistes de ski sont pas franchement praticables : la fonte rend le sol neigeux instable. Après avoir joué à saute mouton entre les rochers, après quelques séances de glissades maîtrisées, des demi-tour en raison de chemins bloqués, nous arrivons enfin à Planpraz. Sérieusement, on a perdu au moins 30 minutes à tourner en rond pour trouver un chemin praticable. De plus, le ciel commencait  à se couvrir de nuages plus que menaçants.

La descente... vertigineuse.

En fait, lors des premiers kilomètres, nous étions dans une combe qui avait déjà subi quelques glissements de terrain. Pour les derniers kilomètres, se sont de larges chemins interminables. Mais bon, on y est tout de même arrivé. Une chose est claire, cette sortie cool était devenue une sortie d'entraînement assez corsée.

Après une douche rapide au camping, une salade façon Marie au col des Montets et une descente jusque Martigny (Suisse) assez rapide, nous prenons l'autoroute et pensons être à Triembach aux environs de 18h30... Une douce illusion! En fait, après 5km d'autoroute, nous nous retrouvons à l'arrêt en raison d'un accident. Finalement, les policiers nous demandent de prendre l'autoroute à contre sens pour accéder à une voie de secours. Quel bonheur de rouler à nouveau, après 1h30 d'attente, même si la route ressemble à un chemin vicinal. Manque de chance, arrivée à l'entrée d'autoroute la plus proche, nous sommes à nouveau dans un bouchon... en fait c'est un nouvel accident de voiture juste à l'entrée en question. Aussi, nous continuons jusque la suivante. Et pour terminer ce trajet retour en beauté, nous aurons également droit à une pluie torrentielle accompagnée de grelons... Au final, arrivée à Triembach à 21h.
Une chose est claire, même moi qui roule mal je peux dire que les automobilistes suisses ont une conduite vraiment très particulière.


De we_chamonix_05_06_juin

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